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Liban

L’affaire Sadr a besoin d’un feu vert international, estime Rabab Sadr

À l'occasion du 38e anniversaire de la disparition de l'imam Moussa Sadr en Libye, Rabab Sadr, sœur du disparu, a souligné hier que pour qu'il soit tranché de manière radicale, ce dossier nécessite un feu vert politique international.
« À travers des contacts, démarches et entretiens qu'il effectue, le président du Parlement, Nabih Berry, fournit un effort colossal pour parvenir à un résultat », a déclaré à la presse Mme Sadr, relevant toutefois qu'« à ce jour, aucun fil conducteur n'est apparu ». Elle a estimé sur ce plan que « l'affaire de l'imam Moussa Sadr n'a pas besoin d'être résolue par ces moyens ni à travers des moyens juridiques et judiciaires, mais par le biais de décisions politiques internationales qui trancheront la question de façon définitive ». Elle a fait part de son espoir de « voir un jour retourner l'imam Sadr ».
La famille du cheikh Mohammad Yaacoub, disparu avec le dignitaire chiite, a de son côté indiqué dans un communiqué qu'« une grande cérémonie de solidarité » sera organisée au domicile familial à Bednayel, samedi 3 septembre à 17h30, au cours de laquelle le fils du disparu, Hassan Yaacoub, récemment libéré après avoir été incarcéré pour son implication dans l'enlèvement d'Hannibal Kadhafi, exposera ses nouvelles prises de position dans cette affaire.
Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a pour sa part salué en Moussa Sadr « ce défenseur des opprimés, adepte de l'ouverture », affirmant que pour sortir de la crise qu'il traverse, le pays « a un besoin urgent d'hommes de sa stature, capables d'établir des ponts entre les régions et les communautés et de faire prévaloir la raison et la modération sur l'extrémisme ».
Le secrétaire général de l'Organisation populaire nassérienne, Oussama Saad, a quant à lui estimé que le crime dont a été victime l'imam Moussa Sadr constitue « une agression contre tout le peuple libanais », et a par ailleurs salué « la lutte pour l'égalité et la justice sociale » que menait M. Sadr.
Enfin, le mouvement palestinien Fateh a, dans un communiqué, rendu hommage à l'imam chiite qui « a porté dans son corps, dans son esprit et dans sa conscience les soucis et les affaires de la oumma islamique, notamment la cause palestinienne ».

À l'occasion du 38e anniversaire de la disparition de l'imam Moussa Sadr en Libye, Rabab Sadr, sœur du disparu, a souligné hier que pour qu'il soit tranché de manière radicale, ce dossier nécessite un feu vert politique international.« À travers des contacts, démarches et entretiens qu'il effectue, le président du Parlement, Nabih Berry, fournit un effort colossal pour parvenir à un...

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