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Liban - Médias

Jreige insiste sur la nécessité de désigner un nouveau conseil d’administration pour Télé-Liban

La commission parlementaire de l’Information et des Télécommunications en réunion, hier, au Parlement. Photo Ani

La situation de la chaîne de télévision publique Télé-Liban, notamment l'élection de son conseil d'administration et la qualité de ses programmes, était au cœur des discussions de la commission parlementaire de l'Information et des Télécommunications. Présidée par le député Hassan Fadlallah, la réunion a vu la présence du ministre de l'Information Ramzi Jreige, des députés Ammar Houry, Hani Kobeissy, Marwan Farès, Kassem Hachem, Walid Succariyé, Jean Oghassabian et Émile Rahmé, du PDG de Télé-Liban, Talal Makdessi, et du directeur financier de la chaîne, Richard Rachid. Elle a donné lieu à une conférence de presse conjointe de Ramzi Jreige et de Hassan Fadlallah.
La commission s'est d'abord penchée sur les objectifs de Télé-Liban, selon le ministre de l'Information. Ce dernier s'est basé sur un rapport qu'il avait présenté au Conseil des ministres sur la situation de la télévision publique et ses besoins globaux. « Je crois que la majorité des télévisions privées sont liées à des partis politiques. Or, les téléspectateurs ont besoin d'une chaîne publique qui représente la société libanaise, qui soit fiable au niveau de l'information et des analyses politiques, et qui ait aussi des objectifs culturels, éducatifs et ludiques », a-t-il dit, faisant part de « l'amélioration », ces deux dernières années, des programmes de la chaîne publique, notamment « du journal télévisé et des programmes politiques ».
Ramzi Jreige a, de plus, insisté sur la nécessité de désigner un nouveau conseil d'administration. « La direction actuelle de Télé-Liban est provisoire. Elle a été nommée par le tribunal des référés de Beyrouth lorsque l'ancien PDG de la chaîne était sur son lit de mort », a-t-il dit. Rappelant les nominations de Talal Makdessi et de Joseph Samaha à la tête de la chaîne publique, sous le gouvernement d'expédition des affaires courantes présidé par Nagib Mikati, le ministre a observé que la situation « n'est pas saine », car « les prérogatives de chacun des deux directeurs ne sont pas spécifiées ». Dans cet état des lieux, les participants se sont penchés sur les « performances » de Télé-Liban et « le degré d'objectivité de ses programmes ».
Résumant également la réunion, Hassan Fadlallah a noté que la commission a évoqué la situation administrative et financière de Télé-Liban. « Elle s'est aussi penchée sur ses archives, son orientation politique, sur les étapes à venir et sur l'embauche », a-t-il souligné. Le président de la commission parlementaire a tenu à préciser que la télévision publique « est la seule chaîne télévisée au Liban qui ne souffre pas de problèmes de financement, car elle est entièrement financée par l'État ». Et de préciser que l'État dépense annuellement pour Télé-Liban la somme de 13 milliards de LL répartis entre les salaires et les investissements. « C'est un financement permanent, ce qui est un facteur positif, contrairement à d'autres télévisions », a-t-il assuré. M. Fadlallah n'a pas manqué de mentionner le caractère provisoire de la direction de Télé-Liban. « Un dossier à suivre, a-t-il affirmé, dans l'objectif que la chaîne publique soit du niveau des télévisions évoluées et modernes. »

La situation de la chaîne de télévision publique Télé-Liban, notamment l'élection de son conseil d'administration et la qualité de ses programmes, était au cœur des discussions de la commission parlementaire de l'Information et des Télécommunications. Présidée par le député Hassan Fadlallah, la réunion a vu la présence du ministre de l'Information Ramzi Jreige, des députés...

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