Rechercher
Rechercher

Liban

Le CNRS enfonce le clou : le Litani se meurt

Le secrétaire général du CNRS, Mouïn Hamzé, a souligné hier dans un entretien avec la presse que « le taux de pollution du Litani augmente avec l'augmentation de la chaleur ». Il a rappelé des propos qu'il a tenus récemment annonçant « la mort clinique du lac Qaraoun. Je ne jouais pas les Cassandre, prédisant des drames. Je me suis basé sur des analyses (de la qualité de l'eau) que le CNRS effectue régulièrement depuis six ans. Ces analyses montrent que le taux de pollution du lac est dramatique ». « Pour résoudre le problème de la pollution du Litani et du Qaraoun, il faudra avant tout arrêter toutes les sources de pollution qui se jettent dans le fleuve et dans le lac ; cela est possible notamment en adoptant une nouvelle loi relative à l'épuration des eaux usées qui arrivent au fleuve et au lac. Cette loi prévoit la construction de plusieurs stations d'épuration des eaux usées », a-t-il poursuivi.
M. Hamzé a également énuméré les sources de pollution du Litani et du Qaraoun. « Elles sont quatre : les eaux usées en provenance des villages situés sur le lit du fleuve, la pollution industrielle provoquée par les fermes et les usines agroalimentaires et dont la plupart ne respectent pas l'environnement et dont certaines produisent des déchets métalliques, l'utilisation massive des insecticides qui se transforment au contact de l'eau en poison et le manque d'usines de purification des eaux usées et de recyclage des ordures dans toute la région », dit-il.

Le secrétaire général du CNRS, Mouïn Hamzé, a souligné hier dans un entretien avec la presse que « le taux de pollution du Litani augmente avec l'augmentation de la chaleur ». Il a rappelé des propos qu'il a tenus récemment annonçant « la mort clinique du lac Qaraoun. Je ne jouais pas les Cassandre, prédisant des drames. Je me suis basé sur des analyses (de la qualité de l'eau)...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut