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Liban

Le boulevard de l’aéroport de Beyrouth pris en otage

La fermeture du boulevard de l’aéroport : l’un des plus grands services qu’on peut rendre à la saison estivale... et aux efforts déployés par le président Michel Sleiman pour rassurer les touristes (potentiels) des pays du Golfe...Photo Sami Ayad

Pour protester contre l’enlèvement de leurs proches dans la province d’Alep et l’apparente inaction des responsables dans cette affaire, les familles des 11 pèlerins chiites enlevés en Syrie, il y a deux semaines, ont envahi hier, deux heures durant, le boulevard de l’aéroport. Les manifestants, avec l’apparente bénédiction du Hezbollah, ont interrompu le trafic routier, à la hauteur de la jonction entre l’ancien boulevard de l’aéroport et la voie rapide qui conduit de l’aérogare vers le centre-ville. Les voyageurs qui ont eu la malchance d’atterrir à l’heure du sit-in ont dû traverser à pied la distance séparant l’aéroport des taxis qui attendaient, à quelques centaines de mètres de là. Par contre, le sit-in a retardé le décollage de certains vols.
Cette contre-publicité gratuite rendue au Liban touristique est appelée à se reproduire, ont menacé certains manifestants. « Hier, nous avons fermé la route une heure durant ; aujourd’hui, nous l’avons fermée deux heures. Demain, nous la fermerons pour de bon », a même affirmé l’un d’eux.
En somme, dès aujourd’hui, le boulevard de l’aéroport sera pris en otage.
Notons que l’ambassadeur de Turquie au Liban, Inan Ozyildez, a rendu visite hier au vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, et au mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, pour les rassurer sur... la santé des pèlerins enlevés. Le diplomate a informé que les pèlerins pris en otages « ne se trouvent pas en Turquie » – ce qui reste à prouver, puisque la frontière entre la Syrie et la Turquie est aussi floue que celle qui nous sépare du territoire syrien –, mais qu’ils sont en bonne santé. Une information dont il ne disposerait pas s’il n’était pas, d’une façon ou d’une autre, en contact avec les ravisseurs.
Pour protester contre l’enlèvement de leurs proches dans la province d’Alep et l’apparente inaction des responsables dans cette affaire, les familles des 11 pèlerins chiites enlevés en Syrie, il y a deux semaines, ont envahi hier, deux heures durant, le boulevard de l’aéroport. Les manifestants, avec l’apparente bénédiction du Hezbollah, ont interrompu le trafic routier, à la...

commentaires (4)

Il finiront par déguerpir ; dans le style Arafat de 82….

Antoine-Serge KARAMAOUN

10 h 18, le 08 juin 2012

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Commentaires (4)

  • Il finiront par déguerpir ; dans le style Arafat de 82….

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    10 h 18, le 08 juin 2012

  • - - Il n'y a rien de choquant dans ce blocage , on avu pire au niveau de l'état et des institutions et surtout de leur financement comme c'est le cas actuellement .. !! Ils ont raison de bloquer la route ou le boulevard de l'AIB " Aéroport International de Beyrouth " , que de brûler des pneus , même si les deux méthodes sont admises et autorisées par la démocratie et surtout si c'est l'unique façon democratique de s'exprimer et de se faire entendre pour récupérer leurs fils frères pères oncles et amis ! Alors où se trouve le problème !?

    JABBOUR André

    05 h 31, le 08 juin 2012

  • Le boulevard menant à l'aéroport international de Rafic Hariri, veine de survie pour le pays, devrait être occupée continuellement par l'armée Libanaise qui ne permettrait à personne d'y manifester ou de le fermer. C'est la voie VITALE pour le Pays tout entier.

    SAKR LEBNAN

    04 h 15, le 08 juin 2012

  • il faudrait perturbe le Boulevard de Mezzeh, le parrain du Hezb, plus efficace. que de perturber la vie de Libanais qui n'ont rien n'avoir avec ces facheux evenements.

    Sandro Allouche

    02 h 30, le 08 juin 2012

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