Selon le quotidien israélien Haaretz, le Premier ministre libanais Saad Hariri cherche à réduire le rôle présumé du Hezbollah dans l'assassinat de son père, pour éviter l'éclatement d'une guerre civile et parce qu'il craint de subir le même sort que celui de son père s'il appuie l'enquête internationale. Le quotidien ajoute que Saad Hariri est convaincu que sa carrière politique dépend de l'appui du Hezbollah et « il semble que c'est plus important pour lui que la dignité de sa famille ».
Selon le quotidien, il était prévu que le secrétaire général du Hezbollah consacre sa conférence de presse de jeudi à nier l'implication de son parti dans l'assassinat de Rafic Hariri, mais il a surtout raconté comment Saad Hariri l'a informé que le procureur Daniel Bellemare compte accuser certains membres du Hezbollah.
Le quotidien israélien s'attarde sur le fait que Bellemare aurait dit à Saad Hariri qu'il ne détient pas suffisamment de preuves pour accuser la Syrie et le Hezbollah en tant qu'organisation, mais qu'il en a trouvé contre trois ou quatre membres du parti. Saad Hariri, poursuit le quotidien, aurait assuré Nasrallah qu'il est convaincu que le Hezbollah, en tant qu'organisation, n'est pas impliqué dans le crime.
Si tout cela est vrai, précise Haaretz, cela montre que la politique est plus épaisse que le sang. Le quotidien ajoute que, connaissant la structure très hiérarchisée et solide du Hezbollah, on peut difficilement croire que des éléments de ce parti aient pu être impliqués dans l'assassinat sans que leurs supérieurs en soient informés.
Haaretz estime ensuite que Saad Hariri a sans doute abouti à la conclusion que, s'il appuie l'acte d'accusation, il risque de connaître le même sort que celui de son père ou que le pays entrera dans une guerre civile qui se terminera à l'avantage du Hezbollah. C'est pourquoi, selon Haaretz, Saad Hariri cherche à résoudre cette crise avec la théorie des éléments indisciplinés...
Selon le quotidien, il était prévu que le secrétaire général du Hezbollah consacre sa conférence de presse de jeudi à nier l'implication de son parti dans l'assassinat de Rafic Hariri, mais il a surtout raconté comment Saad Hariri l'a informé que le procureur Daniel Bellemare compte accuser certains membres du Hezbollah.
Le quotidien israélien s'attarde sur le fait que Bellemare aurait dit à Saad Hariri qu'il ne détient pas suffisamment de preuves pour accuser la Syrie et le Hezbollah en tant qu'organisation, mais qu'il en a trouvé contre trois ou quatre membres du parti. Saad Hariri, poursuit le quotidien, aurait assuré Nasrallah qu'il est convaincu que le Hezbollah, en tant qu'organisation, n'est pas impliqué dans le crime.
Si tout cela est vrai, précise Haaretz, cela montre que la politique est plus épaisse que le sang. Le quotidien ajoute que, connaissant la structure très hiérarchisée et solide du Hezbollah, on peut difficilement croire que des éléments de ce parti aient pu être impliqués dans l'assassinat sans que leurs supérieurs en soient informés.
Haaretz estime ensuite que Saad Hariri a sans doute abouti à la conclusion que, s'il appuie l'acte d'accusation, il risque de connaître le même sort que celui de son père ou que le pays entrera dans une guerre civile qui se terminera à l'avantage du Hezbollah. C'est pourquoi, selon Haaretz, Saad Hariri cherche à résoudre cette crise avec la théorie des éléments indisciplinés...
Selon le quotidien israélien Haaretz, le Premier ministre libanais Saad Hariri cherche à réduire le rôle présumé du Hezbollah dans l'assassinat de son père, pour éviter l'éclatement d'une guerre civile et parce qu'il craint de subir le même sort que celui de son père s'il appuie l'enquête internationale. Le quotidien...
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