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Campus

Nouveau à l’USJ : apprendre à gérer la sécurité routière

Pour en savoir plus sur le nouveau master en management de la sécurité routière qui débutera à la prochaine rentrée, « Campus » s’est entretenu avec le professeur Ramzi Salamé, titulaire de la chaire de management de la sécurité routière de l’USJ.

Q. Pourquoi un master en sécurité routière ?
R. D’abord parce que le nombre de victimes de la route ne fait qu’augmenter. Sachez que pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, le nombre de décès causés par les accidents routiers est de 150 000 par an. Ce qui, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), correspond au double du taux de mortalité liée aux accidents de la route dans les pays développés. Ensuite, nous répondons à la demande de l’Organisation des Nations unies, qui a proclamé la période 2011-2020 « Décennie d’action pour un programme mondial de la sécurité routière », de prendre les initiatives nécessaires pour une baisse significative des victimes de la route. L’USJ et la fondation Renault, conscientes de ces enjeux, sont convenues de créer une chaire en management de la sécurité routière.

Quelles sont les particularités de ce master ?
C’est un master multidisciplinaire qui touche à tous les aspects de la sécurité routière. Il est organisé en trois niveaux. Le premier niveau, qui est un socle commun pour tous les étudiants, permet de développer une compréhension approfondie des facteurs et des conséquences de l’insécurité routière. Au deuxième niveau, on développe les compétences d’action chez l’étudiant, qui est amené à choisir une spécialisation selon sa formation initiale. Par exemple, un ingénieur optera pour la planification urbaine ou rurale sécurisée, tandis qu’un sociologue choisira une autre voie. Au troisième niveau, l’étudiant prépare une thèse sur un projet d’intervention ou effectue une recherche sur un sujet d’expertise.

À qui s’adresse ce master ?
Étant multilingue (français, anglais et arabe), ce master s’adresse aussi bien aux Libanais qu’aux jeunes des pays arabes ou d’Afrique du Nord. Les conditions d’admission : détenir un diplôme universitaire et avoir au moins deux ans d’expérience professionnelle. On s’adresse donc à des diplômés de différentes disciplines : des ingénieurs, des sociologues, des gestionnaires, des médecins urgentistes, etc.
Par ailleurs, un observatoire de la sécurité routière sera mis en place à la rentrée.

Quelle est la durée du master ?
Le master comporte quatre-vingt-dix crédits européens. La durée des études est de quatre semestres consécutifs. La formation comprend dix mois de cours à l’USJ, une semaine de stage chez Renault en France, et huit mois pour rédiger un mémoire professionnel de recherche. Une formation courte, qualifiante et non diplômante, est également offerte. Cependant, ce cursus n’est pas reconnu par l’État.
Le coût des quatre-vingt-dix crédits est de 18 000 dollars. La fondation Renault offre des bourses pour douze étudiants issus de cinq pays : le Liban, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte. Et l’Association des compagnies d’assurances libanaises prend en charge la formation d’un étudiant libanais.

Qui dispense les enseignements ?
Les cours seront assurés par des enseignants et des spécialistes dans différents domaines. Trois experts en management, trois ingénieurs des transports et de l’aménagement routier, deux médecins, deux psychologues, un spécialiste en droit et de nombreux intervenants externes comme des officiers de police pour parler de leur expérience concernant les accidents routiers. Des conférences sont également prévues.

Quels sont les débouchés qu’offre ce master ?
Au terme de cette formation, de nombreux débouchés se présentent aux diplômés, que ce soit dans les administrations publiques, dans les ministères chargés du Transport et du Trafic routier, ou dans des entreprises privées comme les sociétés d’ingénierie, d’assurance ou de transport, ainsi que dans diverses ONG concernées par la sécurité routière.

Propos recueillis par
Karine HAYEK GERMANI

Pour plus d’infos :
www.mansar.usj.edu.lb
Q. Pourquoi un master en sécurité routière ? R. D’abord parce que le nombre de victimes de la route ne fait qu’augmenter. Sachez que pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, le nombre de décès causés par les accidents routiers est de 150 000 par an. Ce qui, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), correspond au double du taux de mortalité liée aux...

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