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À La Une - Emploi

Delhi négocie avec Riyad pour rapatrier des migrants bloqués, dont 2.450 licenciés par Saudi Oger

Le consulat indien à Djeddah a fourni de la nourriture gratuite à ses ressortissants depuis que leur situation a été mise en lumière.

Le chantier de la "Cité économique roi Abdallah", auquel participe Saudi Oger, à Riyad, en Arabie saoudite. Photo d'archives AFP

L'Inde a déclaré lundi qu'elle négociait avec les autorités d'Arabie saoudite afin de rapatrier des milliers de migrants qui ont perdu leur travail dans le royaume et demeurent depuis sans argent. Parmi ces employés indiens, quelque 2.450 ont été licenciés par l'entreprise Saudi Oger, autrefois géant de la construction, dirigée par l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri.

La ministre des Affaires étrangères indienne, Sushma Swaraj, a expliqué devant le Parlement qu'elle dépêchait un secrétaire d'Etat mardi à Riyad, la capitale saoudienne, après avoir appris que près de 10.000 migrants sans-emploi eurent été laissés affamés dans le pays.

Les Indiens sont nombreux à compter parmi les travailleurs asiatiques pauvres immigrés dans les pays du Golfe, où des défenseurs des droits de l'Homme dénoncent exploitations et abus incluant le non-paiement des salaires, sans pouvoir obtenir réparation. De nombreuses sociétés qui les emploient sur place subissent la chute des cours du pétrole, qui provoque un ralentissement des constructions et entraîne des licenciements.

Si certaines chancelleries ont fini par prendre très au sérieux la crise sociale qui secoue ces entreprises, notamment groupe de Saad Hariri, le ministère libanais des Affaires étrangères n'a jusqu'à présent pas apporté son aide aux milliers de Libanais qui risquent d'être licenciés par Saudi Oger, et qui n'ont pas été payés depuis plusieurs mois.

 

(Pour mémoire : Saudi Oger : l'insondable légèreté de la diplomatie libanaise)

 

Le consulat indien situé à Djeddah, à l'ouest de l'Arabie saoudite, a fourni de la nourriture gratuite à ses ressortissants depuis que leur situation a été mise en lumière, la semaine dernière.
"Cela (les distributions, NDLR) ne peut pas être une solution permanente, nous devons les ramener", a toutefois expliqué lundi la ministre Sushma Swaraj. "Aucun Indien ne peut dormir affamé. S'ils veulent revenir, le gouvernement doit s'assurer de leur retour... Nous avons une responsabilité collective envers nos citoyens". Les travailleurs doivent, selon les exigences de l'Arabie saoudite, obtenir une autorisation de leur employeurs avant de pouvoir quitter le pays, a t-elle précisé.

Près de trois millions d'Indiens vivent et travaillent en Arabie saoudite, selon Delhi, l'une des plus importantes populations expatriées d'Inde. En novembre 2014, des ministres du Travail des pays du Golfe et d'Asie s'étaient accordés sur une série d'initiatives visant à améliorer la protection et les conditions d'emploi des travailleurs étrangers dans le Golfe.

 

Pour mémoire

En Arabie saoudite, la colère gronde contre Saudi Oger

Ces milliers d’expatriés libanais en Arabie qui attendent leur paye de Hariri...

L'Inde a déclaré lundi qu'elle négociait avec les autorités d'Arabie saoudite afin de rapatrier des milliers de migrants qui ont perdu leur travail dans le royaume et demeurent depuis sans argent. Parmi ces employés indiens, quelque 2.450 ont été licenciés par l'entreprise Saudi Oger, autrefois géant de la construction, dirigée par l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri.
La...

commentaires (2)

Quel belle démocratie ...la palmeraie des bensaouds...!

M.V.

20 h 40, le 01 août 2016

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Commentaires (2)

  • Quel belle démocratie ...la palmeraie des bensaouds...!

    M.V.

    20 h 40, le 01 août 2016

  • Pensez vous que les bensaouds vont finir par comprendre qui va falloir qu'ils se mettent à bosser un jour ? ?? Que nenni. ....

    FRIK-A-FRAK

    18 h 45, le 01 août 2016

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