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Liban - Pollution

Le lac de Qaraoun et le fleuve du Litani souffrent de « lacunes » causées par les secteurs public et privé

De gauche à droite : Joseph Maalouf, Jamal Jarrah, Nasser Nasrallah, Hussein Hajj Hassan, Amine Wehbé, Antoine Saad et Tony Abou Khater, après la...

Si la pollution du Litani et du lac artificiel de Qaraoun a atteint de tels niveaux, c'est qu'il existe des lacunes dans le financement, dans les législations et dans l'administration, dont les secteurs public et privé assument la responsabilité. Tel est le message qui est ressorti d'une réunion tenue hier par le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan avec plusieurs députés de Zahlé, de la Békaa-Ouest et de Rachaya : Jamal Jarrah, Joseph Maalouf, Amine Wehbé, Antoine Saad et Tony Abou Khater, ainsi que l'ancien député Nasser Nasrallah. La réunion avait pour objectif de traiter des conséquences de la crise de la pollution du Litani, et de discuter des moyens d'éviter que la pollution du lac ne s'étende tout le long du fleuve. La pollution du Litani, et particulièrement du Qaraoun, n'a rien de nouveau, mais le scandale a éclaté au niveau du grand public après l'hécatombe de tonnes de poissons dans le lac, début juin. Hier, les participants à la réunion ont insisté sur l'importance d'adopter un projet de loi, qui est au Parlement, concernant les 1 100 milliards de dollars pour le traitement et le nettoyage, du bassin à la source, sur une durée de sept ans. Ils ont également discuté des moyens d'utiliser efficacement et rapidement un prêt italien décidé en 1999, qui avait consacré 26 millions d'euros à la station d'épuration de Marj (Békaa), ainsi que la somme de 54 millions de dollars alloués par la Banque mondiale pour le nettoyage du lac. Ils ont enfin débattu des possibilités de limiter la pollution provenant de quatre sources principales : les eaux usées, les déchets industriels, les déchets agricoles et les déchets municipaux solides.
Pour sa part, M. Hajj Hassan a annoncé que son ministère préparait un atelier de travail destiné aux propriétaires d'industries dans le caza de Zahlé le mois prochain (en août), en présence des députés et de tous ceux qui sont concernés par ce dossier.

Si la pollution du Litani et du lac artificiel de Qaraoun a atteint de tels niveaux, c'est qu'il existe des lacunes dans le financement, dans les législations et dans l'administration, dont les secteurs public et privé assument la responsabilité. Tel est le message qui est ressorti d'une réunion tenue hier par le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan avec plusieurs députés de Zahlé,...
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