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Auto - Feux toujours verts

L’Euro 2016... en autos

Une Coupe pas sans ses surprises et polémiques, par son organisation très controversée. Cela dit, elle nous a fait subir des ascenseurs émotionnels interminables. Pour résumer ce dernier mois, on se propose d'apporter un nouvel angle à l'affaire et de laisser aux voitures européennes le rôle de gladiateurs de la compétition. Passons directement à l'assaut des grands matches.

Italie-Espagne 2-0
Premier vrai clash de la Coupe, les défenseurs du titre contre les défenseurs perpétuels. Pour ce match, l'Espagne a opté pour la Seat Leon Cupra, version de course sous stéroïdes du fier bataillon du pays qui a inventé la sieste. Pour contrer l'offensive, l'Italie choisit la toute nouvelle Alfa Romeo, destinée à raser la BMW M3 du podium des berlines de performance. Mais, en cette occasion, elle devra se contenter d'émietter la Leon. Chose dite, chose faite : en rien qu'une demi-heure, l'Alfa ouvre le score et contrôle le jeu pour enfin achever son adversaire d'un coup de piston en fin de match.

L'Euro vs l'Angleterre
L'Angleterre n'était peut-être pas un favori de la compétition, mais c'était une équipe respectée, du moins jusqu'à ce jour fatidique ou elle a donné un doigt d'honneur à l'Union qui porte le même nom que la Coupe. Rien que quelques jours après, la force européenne contre-attaque et assomme les rosbifs avec un assaut de Vikings, l'Islande. L'Angleterre avait pourtant préparé tout une équipe de brutes, comme la nouvelle McLaren 675 LT, la Rolls-Royce Dawn cabriolet et la Jaguar F-Type SVR. Avec un coup de botte au cul, l'équipe se retire ; cela est bien dommage puisqu'on n'a pas pu les voir en action. Pauvre petite île britannique, le mois de juillet 2016 n'aura pas été un de ses meilleurs.

Allemagne (6)-Italie (5) 1-1
Voilà deux pays qui ont beaucoup d'histoire entre eux. Sur les dernières rencontres, l'Italie a vaincu l'Allemagne avec des Ferrari et des Lamborghini. Réservant ses héros pour les épreuves futures, l'Italie emploie la superbe Maserati Ghibli S. Cette année, l'Allemagne dit « Basta ! » et présente une bavaroise qui a bu beaucoup de bière et mangé des kilos de choucroute, la BMW M4 GTS, une version encore plus hardcore de la voiture de sport idéale. Pendant 120 minutes, les deux gladiateurs ferraillent et suent pour le plaisir des spectateurs sans succès. Au final, le vainqueur sera celui qui a la meilleure accélération. Maserati 3,9 secondes... BMW, 3,8. Jamais un match n'aura
été aussi serré !

Portugal-Pays de Galles 2-0
Choquant beaucoup d'experts, deux pays oubliés par l'industrie se retrouvent nez à nez en demi-finale. Le Portugal, par miracle, arrive à l'avant-dernière étape sans gagner un seul match dans les temps réglementaires, une première dans les compétitions internationales. Son équipe a même été sauvée in extremis de la disqualification dans les poules. Le pays de Galles emprunte à son voisin une voiture raisonnable, mais pas excitante, une Mini Cooper. Le Portugal, aussi, pioche chez son voisin, une Seat Ibiza. Résultat final : le Portugal met deux coups de sabre au pays de Galles et avance directement au sprint final pour affronter l'un des deux géants du sport.

France-Allemagne 2-0
Baptisé « vraie finale » de la compétition, ce match avait des enjeux importants. Les deux grands favoris allaient s'affronter en demi-finale. Confiante, l'Allemagne sort le plus gros calibre de son portfolio prolifique, la nouvelle Bugatti Chiron. Et c'est là que les Français ont freiné l'avancée des panzers ; elle rappelle à son envahisseur que bien qu'appartenant au groupe Volkswagen, la Bugatti est bel et bien une marque et une voiture française, construite à Molsheim, dans les environs de Strasbourg. La France reprend alors cette merveille technologique et la retourne contre l'Allemagne qui, prise au piège, ne se redresse pas à temps et succombe à deux reprises, effaçant sa montée vers le titre suprême.

Portugal-France 1-0
Exténuée d'avoir joué la carte ultime en demi-finale, la France se retrouve face à un adversaire très instable. La prédiction du résultat est tout sauf simple. Pour cela, la France sort son véhicule le plus populaire, la nouvelle Renault Clio, alors que le Portugal s'empare d'une autre voiture louée, la Seat Leon. La France a l'air d'être en toute forme, avançant sans crainte. Mais le gladiateur portugais ne se laisse pas faire, il pare tous les coups offensifs de son opposant, qui combat chez lui. Malheureusement pour les Français, le secret de la voiture louée est dévoilé vers la fin de l'épopée fantastique ; l'assurance est déjà payée, la voiture n'appartient pas à l'équipe, et celle-ci peut y aller de pleine force sans avoir peur des conséquences. La Seat subit tous les coups de massue, d'épée et de sabre, et au moment propice pénètre l'armure française. Pour certains un conte de fées, pour d'autres une anomalie dans le système.
Dans les règles du jeu, le résultat est incontestable. Mais les avis de mérite sont très partagés.

 

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