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Auto - Feux toujours verts

Automobile : la mutante des industries

La Ford Model T, une voiture désormais légendaire, surnommée au Liban « Ford Abou Da3seh ».

Longtemps victimisée, l'industrie automobile a survécu déluges et exorcismes. Depuis sa conception, elle a enduré crises économiques, révolutions technologiques, régulations politiques, critiques ardues et mœurs constamment changeantes.
L'industrie auto a explosé avec Henry Ford qui a standardisé son produit, optimisé sa fabrication et baissé son coût. Sa stratégie était simple : employer une masse de travailleurs à la chaîne et leur vendre le produit. Et puis Toyota pénètre le marché avec une idée simple : offrir des options simples, comme des couleurs et des radios. L'alternative était alléchante, même pour les Américains qui avaient toujours en mémoire Pearl Harbour.
La classe ouvrière des manufacturiers doit maintenant servir un marché élastique, des goûts multiples et des prix de toutes les gammes. En vrais caméléons, ils changent de couleur pour chaque occasion et pour plaire à un maximum de monde. On demande beaucoup de cette industrie qui ne peut mourir, qui combat tout adversaire pour le bien des humains. Elle est en soi une héroïne méconnue.
Pendant ce temps, la compétition ne fait que s'accentuer. L'industrie compte plus de 30 grands groupes avec 3 ou 4 marques pour chacun. Le choix n'est soudain pas évident pour le consommateur. C'est là que le marketing automobile brille de toutes ses lueurs. Les publicités des grandes marques ont toujours été réputées pour leur créativité et leur attraction.
Ces dernières années, la crise économique a fortement touché l'industrie qui aide plus d'un milliard de personne à se déplacer tous les jours. PSA Peugeot-Citroën a dû fermer une de ses usines pour s'accommoder à ces temps, aliénant plusieurs techniciens et responsables politiques. La réputation du groupe a aussi pris un coup, mais elle persiste encore et toujours à produire des quantités extravagantes de véhicules. Leur petite faute a été d'habituer les consommateurs a des petits prix dont ils ne peuvent se libérer.
Les manufacturiers automobiles en général font un profit mineur, parfois même acceptant d'endosser des pertes pendant une durée de 5 ans avant de se redresser. Une compagnie ne peut pas se permettre de fermer boutique du jour au lendemain. Certaines cependant n'ont pas le choix. La crise a eu plusieurs victimes, et des voitures comme Pontiac, Hummer, Saab et Rover ont été délaissées par leurs groupes respectifs.
D'un autre côté, le parc automobile a longtemps été critiqué pour la pollution qu'il engendre. On nous sensibilise, responsabilise et culpabilise, nous consommateurs, par rapport aux conséquences néfastes sur l'environnement. Nul n'est ici pour débattre de l'état de la planète, mais des acteurs de cette tragédie. Il est facile d'intimider le peuple, il est bien plus difficile de convaincre les compagnies multinationales et multimilliardaires. Les fabricants de grosses automobiles, bateaux, véhicules de guerre et d'avions, les industries puisant toujours dans le charbon et le carburant fossile ne reçoivent pas les mêmes régulations strictes alors que leur pollution éclipse jusqu'au volume actuel de voitures dans le monde.
Et encore et toujours, l'industrie s'adapte, peut-être prématurément à notre avis. La nouvelle tendance est à l'électrique, un marché un peu trop jeune pour apaiser la mode de l'écologie. Toutefois, cela va nous pousser a faire évoluer la mutante des industries encore plus rapidement.

Longtemps victimisée, l'industrie automobile a survécu déluges et exorcismes. Depuis sa conception, elle a enduré crises économiques, révolutions technologiques, régulations politiques, critiques ardues et mœurs constamment changeantes.L'industrie auto a explosé avec Henry Ford qui a standardisé son produit, optimisé sa fabrication et baissé son coût. Sa stratégie était...

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