Arayji : Pas d’initiative française pour régler le problème de la présidentielle

Au lendemain du départ du ministre français des Affaires étrangères après une visite de deux jours à Beyrouth, le ministre de la Culture, Rony Arayji, a affirmé hier que l'État français n'a pu présenter une proposition pour trouver une solution à la vacance présidentielle, et a mis l'accent sur la nécessité de libaniser l'échéance électorale.
Dans un entretien à la Voix du Liban (100,3-100,5), M. Arayji a indiqué que « les Français sont inquiets au sujet de la situation au Liban concernant la vacance à la tête de l'État et l'impact de la crise syrienne sur cette question, mais il n'y a aucune initiative française pour régler ces problèmes », estimant que c'est aux forces politiques locales de « traiter la crise avec sérieux ».
Sur un autre plan, M. Arayji s'est félicité du rapport sur la situation financière du pays, présenté mardi par le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, en Conseil des ministres, estimant qu'il « est global et détaillé et établi d'une manière professionnelle et objective ». Le ministre de la Culture a souligné que « le rapport fait état des problèmes en même temps qu'il propose des solutions », indiquant que « les solutions suggérées ont été évoquées de manière générale parce qu'elles seront examinées lors de la séance de lundi prochain qui sera consacrée à cet effet ». M. Arayji a ajouté dans ce cadre que « la pierre d'angle de ces solutions est l'adoption d'un budget ». Il a indiqué que M. Khalil « présentera le projet du budget dans les délais constitutionnels », souhaitant que le gouvernement puisse l'adopter.
Le ministre de la Culture a par ailleurs reçu l'ambassadeur d'Italie, Massimo Marotti, avec lequel il a évoqué les développements politiques ainsi que les relations bilatérales, notamment la coopération au niveau culturel. Les deux hommes se sont ainsi entretenus des préparatifs en cours pour l'inauguration en novembre prochain du sous-sol du musée national. Le gouvernement italien avait accordé dans ce cadre une donation permettant l'exposition de 500 pièces archéologiques.