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Liban

Ils ont dit...

– Saad Hariri, chef du courant du Futur : « Seules l'armée et les forces de l'ordre ont la responsabilité de protéger les frontières et d'assurer la sécurité des Libanais. Cela fait plus de deux ans que nous réclamons un plan officiel pour répondre aux retombées de la présence des réfugiés syriens. »

– Amine Gemayel, ancien président de la République : « En tant que libanais, nous avons fait preuve d'irresponsabilité envers les institutions et avons renoncé à nos devoirs les plus élémentaires, depuis l'échéance de l'élection d'un chef de l'État, jusqu'à la redynamisation du travail du Parlement et du gouvernement, en passant par la vacance qui prévaut dans certaines institutions importantes du pays. Aujourd'hui nous avons la responsabilité de redonner à l'État son prestige. »

– Rony Arayji, ministre de la Culture, dans un communiqué : « Il faut cesser les polémiques stériles et œuvrer à protéger le pays, par respect pour les victimes et en signe de soutien à l'armée et aux forces de l'ordre dans leur guerre contre le terrorisme. »

– Naïm Kassem, secrétaire adjoint du Hezbollah : « Tous ceux qui attendent les instructions de l'administration américaine et de ses alliés doivent réaliser que le projet des takfiristes (jihadistes) vise à la destruction pure et simple et ne fait pas la distinction entre chrétiens et musulmans, encore moins entre un pays ou un autre. »

– Le bloc du Futur, dans un communiqué : « Nous demandons au gouvernement libanais de réclamer auprès du Conseil de sécurité des Nations unies un soutien additionnel aux forces de la Finul et à l'armée libanaise pour mieux protéger les frontières libanaises, et ce conformément à la résolution 1701. Les membres du bloc considèrent que l'ingérence du Hezbollah en Syrie et dans certains pays arabes donne aux groupes terroristes un prétexte pour viser le Liban. »

– Yassine Jaber, député du bloc de Nabih Berry : « Le leadership politique ne peut plus perpétuer les vacances au sein des institutions ni continuer à échouer à prendre les décisions adéquates pour protéger le pays sur le plan sécuritaire. »

– Amal Abou Zeid, nouveau député de Jezzine : « Le gouvernement, dans toutes ses composantes, doit revoir sa politique à l'égard des camps de réfugiés syriens, en particulier à Qaa, en leur interdisant notamment de circuler et d'œuvrer au retour de ces derniers dans leur pays avant qu'ils ne se transforment en bombes à retardement. »

– Mohammad Machnouk, ministre de l'Environnement : « Les attentats terroristes de Qaa sont certes les plus importants qui aient jamais eu lieu dans le monde pour ce qui est du nombre de kamikazes à l'œuvre. Ce sont toutefois les plus ratés si l'on considère leur résultat. »

– Imad el-Hout, député de la Jamaa islamiya : « Les attentats de Qaa sont un indicateur de l'accroissement du danger qui menace le Liban. Cela suppose le renforcement du front interne libanais. »

– Alain Hakim, ministre démissionnaire de l'Économie : « Que le gouvernement se décide à assurer les fonds nécessaires pour renforcer les capacités de l'armée qui doit pouvoir compter sur un soutien solide de la part de l'exécutif. »

– L'uléma chiite Ali Fadlallah : « Les takfiristes (jihadistes) n'épargneront aucune confession, communauté ni aucun pays. Seul un corps affaibli et en décomposition (NDLR : dans une allusion à l'État libanais) ouvre la voie à des actes de ce genre. »

– Nazem Khoury, ancien ministre : « Le Liban est entré dans une nouvelle phase jalonnée de dangers qui menacent l'entité libanaise. Je crains fort qu'il ne devienne une nouvelle arène noyée de sang à l'instar des pays arabes qui l'entourent. »

– L'ambassade d'Italie, dans un communiqué : « L'Italie exprime sa profonde tristesse et solidarité aux victimes des attentats du village du Qaa et à leurs familles et condamne les crimes odieux perpétrés hier (lundi) tout en réitérant son soutien à l'armée et aux forces de sécurité libanaises. »

– Saad Hariri, chef du courant du Futur : « Seules l'armée et les forces de l'ordre ont la responsabilité de protéger les frontières et d'assurer la sécurité des Libanais. Cela fait plus de deux ans que nous réclamons un plan officiel pour répondre aux retombées de la présence des réfugiés syriens. »
– Amine Gemayel, ancien président de la République : « En tant que...

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