L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri (gauche), reçu par le président français François Hollande au Palais de l’Élysée, le 17 mai 2016. Photo AFP / POOL / Michel Euler
L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a vu mardi dans le bon déroulement des élections municipales au Liban un "encouragement" pour la tenue des scrutins législatifs et présidentiel attendus depuis des années, à sa sortie d'un entretien avec le président français François Hollande.
"Les élections municipales vont encourager tous les partis politiques à avancer sur les élections présidentielle et législatives", a estimé Saad Hariri sur le perron de l'Elysée.
L'ancien chef du gouvernement libanais a précisé avoir eu avec le chef de l'Etat français "une discussion sur le vide présidentiel" au Liban, indiquant avoir "expliqué au président français" les actions entreprises pour y remédier.
Interrogé sur une éventuelle rencontre avec le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, qui se porte candidat à la présidence, M. Hariri a répondu : "Je n'ai aucun problème à rencontrer M. Aoun, mais nous devrions fixer au préalable l'ordre du jour d'une telle rencontre". Et d'ajouter : "En fin de compte, nous avons notre candidat à la présidence, le chef des Marada, Sleiman Frangié, et nous respectons M. Aoun. Ce qui compte, c'est d'aboutir à l'élection d'un chef de l'Etat".
Les élections municipales au Liban qui se tiennent depuis le 8 mai et se poursuivront jusqu'au 29 mai sont le premier scrutin national depuis les municipales de 2010 dans un pays sans président depuis deux ans et sans nouveau Parlement depuis 2009.
Saad Hariri a par ailleurs "remercié (François Hollande) pour l'aide de la France" aux réfugiés syriens. Tous deux, a-t-il précisé, se sont accordés sur le fait que "la solution pour les réfugiés au Liban" était une "solution politique en Syrie" qui leur permettrait de regagner leur pays.
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commentaires (6)
Saluons l'optimisme de M.Hariri . Qui sait rien n 'est impossible au Liban .
Sabbagha Antoine
21 h 40, le 17 mai 2016