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À La Une - Dans la presse

L'Australienne qui a tenté d'"enlever" ses enfants au Liban libérée sous caution

Le père et la grand-mère ont retiré leurs plaintes.

Sally Faulkner, l'Australienne inculpée pour avoir tenté d'enlever ses deux enfants mineurs nés d'un père libanais, ainsi que l'équipe de télévision qui l'accompagnait vont être libérés mercredi sous caution. Capture d'écran.

Une Australienne, inculpée pour avoir tenté d'enlever ses deux enfants mineurs nés d'un père libanais, ainsi que l'équipe de télévision qui l'accompagnait ont été libérés sous caution mercredi en fin d'après-midi.
"J'ai accepté de libérer sous caution la mère et les quatre membres de l'équipe de télévision après que le père et la grand-mère ont retiré leurs plaintes", a indiqué à la presse le juge d'instruction Rami Abdallah.

Le père Ali el-Amine a confirmé à l'AFP avoir "retiré ses plaintes contre son ex-femme Sally Faulkner et les quatre membres de l'équipe de télévision". "Je lui ai dit: 'Tu es la mère des enfants et tu le resteras. Ici (le Liban) c'est leur pays tout comme l'Australie est leur pays" a dit à l'AFP Ali el-Amine.
A la question de savoir s'il éprouvait de la colère à l'encontre de l'équipe de Channel 9, le père a répondu: "Ils devaient probablement faire leur travail et ils ne devaient probablement pas penser que les choses tourneraient ainsi".

Son avocat Hussein Berjaoui a indiqué à l'AFP qu'une caution de 1.000.000 livres libanaises (environ 660 euros) avait été réclamée par la justice. Les charges criminelles ne sont pas supprimées et les cinq personnes seront jugées par contumace, selon lui. Selon le correspondant de Channel 9 à Beyrouth, la mère et l'équipe de télévision pourraient quitter le pays dans les heures à venir.

Faulkner exprime "des regrets"
L'avocat de la mère, Me Ghassan Mughabghab, a indiqué aux journalistes que sa cliente et Ali el-Amine se sont mis d'accord pour que la garde des enfants revienne au père comme le prévoit la loi libanaise. Selon lui, sa cliente a exprimé des "regrets" pour son acte.

Le père appartient à la communauté chiite, selon laquelle la garde des enfants va au père à partir de l'âge de deux ans pour les garçons et sept ans pour les filles. Au Liban, certains domaines du statut personnel sont régis par chacune des 18 communautés religieuses du pays et non par l'Etat.

Lors d'une affaire rocambolesque, les deux enfants, un garçon et une fille, avaient été enlevés le 6 avril alors qu'ils devaient prendre avec leur grand-mère un autobus pour se rendre à l'école dans la banlieue sud-est de Beyrouth, selon les services de sécurité. La grand-mère a affirmé aux autorités avoir été frappée à la tête par les ravisseurs. Les deux enfants, retrouvés avec leur mère dans une maison à Beyrouth, ont été rendus par la suite à leur père.

Selon le groupe australien de médias Fairfax, l'équipe de journalistes filmait pour la chaîne Channel9 une opération menée par une agence privée de récupération d'enfants. Mme Faulkner accuse son ex-mari d'avoir refusé de permettre à leurs deux enfants de rentrer en Australie après des vacances au Liban.
"La mère s'était mise d'accord avec l'émission 60 minutes de Channel9 pour que celle-ci l'aide à récupérer ses enfants du Liban", avait indiqué une source sécuritaire libanaise. "Il semble qu'ils voulaient s'enfuir dans un paquebot dont le capitaine est membre d'une agence privée de récupération d'enfants", d'après cette source.

Une Australienne, inculpée pour avoir tenté d'enlever ses deux enfants mineurs nés d'un père libanais, ainsi que l'équipe de télévision qui l'accompagnait ont été libérés sous caution mercredi en fin d'après-midi."J'ai accepté de libérer sous caution la mère et les quatre membres de l'équipe de télévision après que le père et la grand-mère ont retiré leurs plaintes", a...
commentaires (5)

J'espère qu'elle a payé cher, la beauté et qu'elle ne s'avisera plus à jouer les kangourou girls (pour les eu: Cow boy) dans notre pays avec sa bande de cameraman à 2 sous cinquante auxquels il faudra raser le crane pour qu'ils se rappellent ce qu'ils ont fait. Les lois de notre pays doivent être respectées malgré que nous sommes les premiers à en critiquer nombre d'entre elles, tout comme les libanais à l'étranger doivent respecter les lois des pays où ils se trouvent... pointalaligne!

Ali Farhat

03 h 27, le 21 avril 2016

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Commentaires (5)

  • J'espère qu'elle a payé cher, la beauté et qu'elle ne s'avisera plus à jouer les kangourou girls (pour les eu: Cow boy) dans notre pays avec sa bande de cameraman à 2 sous cinquante auxquels il faudra raser le crane pour qu'ils se rappellent ce qu'ils ont fait. Les lois de notre pays doivent être respectées malgré que nous sommes les premiers à en critiquer nombre d'entre elles, tout comme les libanais à l'étranger doivent respecter les lois des pays où ils se trouvent... pointalaligne!

    Ali Farhat

    03 h 27, le 21 avril 2016

  • Moi je trouve que la mere et le pere ont le droit de garder leurs enfants. Mais le probleme c'est que chacun d'entre eux vit dans un pays different. Le pere a "kidnappe" ses enfants en les laissant de force avec lui lors du sejour de vacances de la mere et des enfants au Liban. Et la mere aussi a essaye de kidnapper ses enfants. Donc, il faudrait qu'une loi equitable (canadienne/libanaise) soit appliquee, meme si le cas est complexe.

    Michele Aoun

    16 h 26, le 20 avril 2016

  • la garde des enfants contre la liberation de la mere...comment le juge accepte un tel arrangement???

    George Khoury

    15 h 31, le 20 avril 2016

  • ET QU,EN EST-IL DU PREMIER ENLEVEUR QUI A SORTI LES ENFANTS AUSTRALIENS D,AUSTRALIE ET CONTRE LE GRE DE LA MERE ? LES ENFANTS AVEC LEUR MERE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 29, le 20 avril 2016

  • Honteux qu'a cet age ls momes soient legalement "requisitionnes" par le pere ... HONTEUX !

    Remy Martin

    15 h 24, le 20 avril 2016

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