Neuf personnes, dont une mère australienne et quatre journalistes, ont été inculpées pour l'enlèvement de ses deux enfants mineurs nés d'un père libanais, ont indiqué mardi une source judiciaire à l'AFP et l'agence nationale de l'information (Ani, officielle).
L'Australienne Sally Faulkner, une équipe de quatre journalistes de télévision de son pays ainsi que deux Britanniques et deux Libanais ont été arrêtés jeudi dernier après avoir tenté d'enlever par la force ses deux enfants au Liban, une affaire rocambolesque qui a ému l'Australie.
"Le procureur général près la Cour de cassation du Mont-Liban, le juge Claude Karam, a inculpé neuf personnes arrêtées dont des Australiens et d'autres étrangers pour rapt de mineurs", a indiqué la source sous couvert de l'anonymat. Elle a précisé que les quatre journalistes --la journaliste Tara Brown, le producteur Steven Rice et deux cameramen-- faisaient partie des personnes inculpées.
L'Ani a indiqué pour sa part que la mère, divorcée du père libanais, se trouvait aussi parmi les inculpés.
Les deux enfants, un garçon et une fille, avaient été enlevés mercredi dernier alors qu'ils devaient prendre avec leur grand-mère un autobus pour se rendre à l'école à Hadeth, dans la banlieue sud-est de Beyrouth, selon les services de sécurité. La grand-mère a affirmé aux autorités avoir été frappée à la tête par les ravisseurs.
Les deux enfants, retrouvés avec leur mère dans une maison à Beyrouth, ont été rendus par la suite à leur père. D'après l'Ani et des médias australiens, la fillette a six ans et le garçon quatre.
Selon le groupe australien de médias Fairfax, l'équipe de journalistes filmait pour la chaîne Channel9 une opération menée par une agence privée de récupération d'enfants. Mme Faulkner accuse son ex-mari d'avoir refusé de permettre à leurs deux enfants de rentrer en Australie après des vacances au Liban.
"La mère s'était mise d'accord avec l'émission 60 minutes de Channel9 pour l'aider à récupérer ses enfants du Liban", selon une source de sécurité libanaise. "Il semble qu'ils voulaient s'enfuir dans un paquebot dont le capitaine est membre d'une agence privée de récupération d'enfants", d'après elle.
Le père, Ali al-Amine, appartient à la communauté chiite, selon laquelle la garde des enfants va au père à partir de l'âge de deux ans pour les garçons et sept ans pour les filles. Au Liban, le statut personnel est régi par les 18 communautés religieuses du pays et non par l'Etat.
L'Australienne Sally Faulkner, une équipe de quatre journalistes de télévision de son pays ainsi que deux Britanniques et...
la claude karam veut jouer les bras muscles avec une mere eploree...etrangere de surcroit. allez faire les balezes avec les assassins de samer hanna
11 h 12, le 13 avril 2016