Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Malgré les appels de Hollande, la présidentielle à nouveau reportée

Une 39e séance a été fixée au 10 mai prochain.

La 38e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir lundi. Photo An-Nahar/Sami Ayad

La 38e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir lundi, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint et ce, malgré les appels du président français François Hollande lors de sa visite au Liban, exhortant les parlementaires libanais à trouver une solution à ce problème. Une 39e séance a été fixée au 10 mai prochain.

Aoun et le Hezbollah mis à l'index
Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a imputé au Courant patriotique libre, fondé par le général Michel Aoun, lui-même candidat à la présidence, et au Hezbollah qui le soutient nominalement la responsabilité de la non-tenue de l'élection.
"Ceux qui continuent d'empêcher l'élection prennent une grande responsabilité. En disant cela, je parle de Michel Aoun, du CPL et du Hezbollah", a déclaré l'ancien Premier ministre lors d'une conférence de presse au Parlement.
Sur un autre plan, M. Siniora a réaffirmé son attachement à l'accord conclu avec les Forces libanaises sur le dossier de la loi électorale.

Le vice-président des Forces libanaises, le député Georges Adwan, a lui aussi désigné le Hezbollah comme le principal responsable du blocage présidentiel.
"Le principal responsable est le Hezbollah. Voilà deux ans que le parti chiite a désigné Michel Aoun comme son candidat. Mais lorsque nous avons déclaré notre soutien à M. Aoun, il n'a plus bougé ni soutenu le candidat du Courant du Futur", a-t-il noté.

Le Hezbollah et le chef des FL, Samir Geagea, soutiennent la candidature de Michel Aoun, tandis que le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, a adoubé celle du chef des Marada, Sleiman Frangié.

Vers un candidat de compromis ?
La séance du jour intervient au lendemain de la visite de François Hollande au Liban, marquée par la vacance présidentielle. "Il est indécent que des pays nous rappellent à notre devoir d'élire un chef de l'Etat", a déploré le ministre des Télécoms, Boutros Harb, indiquant que le projet d'amendement à la Constitution qu'il porte, stipulant qu'un député ne se rendant pas à trois séances parlementaires consécutives soit considéré comme démissionnaire, a "obtenu toutes les signatures". Cinquante trois députés se sont rendus ce lundi au Parlement.

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a, lui, lancé une piste pour sortir de cette situation. Tout en soutenant Samir Geagea, il s'est ainsi exprimé en faveur d'un candidat de "consensus", comme le commandant en chef de l'armée libanaise Jean Kahwagi, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et l'ancien ministre Jean Obeid. "Je ne vois pas comment l'élection présidentielle pourrait avoir lieu dans les six mois qui viennent", a estimé M. Rifi dans un entretien au quotidien al-Chark publié lundi. "Je ne suis pas convaincu par le soutien du 14 Mars à des candidatures issues du 8 Mars", a-t-il ajouté.

La présidence est vacante depuis le 25 mai 2014, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. 

 

Lire aussi

Do you speak french ?, l'édito de Ziyad Makhoul

Pour Hollande, entre le Parlement et le Sérail, l’ombre de la présidence

Forcing international et régional pour accélérer l’élection d’un président consensuel

La 38e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir lundi, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint et ce, malgré les appels du président français François Hollande lors de sa visite au Liban, exhortant les parlementaires libanais à trouver une solution à ce problème. Une 39e séance a...
commentaires (7)

DU FOLKLORE LIBANAIS ! CE QUI EST ENTRE DE L,OREILLE GAUCHE EST SORTI DE CELLE DE DROITE !

LA LIBRE EXPRESSION

22 h 02, le 20 avril 2016

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • DU FOLKLORE LIBANAIS ! CE QUI EST ENTRE DE L,OREILLE GAUCHE EST SORTI DE CELLE DE DROITE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 02, le 20 avril 2016

  • Il est qui hollande au Liban et pour les Libanais pour que ses appels aient un "malgrè"?? Il faut faire attention à ce qu'on écrit. Il ne represente dejà pas grand monde chez lui pour qu'il ait de l'importance chez nous.

    Ali Farhat

    03 h 10, le 19 avril 2016

  • C'est désespérant de penser que des libanais attendaient une solution avec Normal 1er Il fait un parcours de touriste dans l'avion qu'il a critiqué lorsqu'il a été acheté !!!!! C'est tout

    FAKHOURI

    20 h 00, le 18 avril 2016

  • Un peu de sérieux ..., la parole de F.Hollande ,ne pèse pas grand chose ...ni ici ni ailleurs...

    M.V.

    18 h 31, le 18 avril 2016

  • Le "Grand-Liban" : Tout ce qui a survécu, mérite un jour de mourir !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 55, le 18 avril 2016

  • On lui avait pourtant conseillé de rencontrer le hezb résistant. C'est bien d'après les huluberlus, le seul capable de mettre fin au boycott, non? Hahahahhahh. ..que je suis bête le hezb est fini nous dit on ....loooolllll. ...

    FRIK-A-FRAK

    17 h 30, le 18 avril 2016

  • Il est tout aussi indécent que tous ces ministres et députés continuent à occuper leurs sièges, eux qui ne sont plus que des marionnettes aux mains de leurs divers commanditaires locaux et étrangers. Sincèrement...qui se faisait des illusions à propos de la visite au Liban du Président François Hollande...à part les photographes de presse, les cuisiniers de la Résidence des Pins, et les requins qui attendent ces 100 millions d'Euros promis...miam...miam ! Irène Saïd

    Irene Said

    17 h 01, le 18 avril 2016

Retour en haut