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Lifestyle - Focus

Nada Sawaya, le sac ultime

En 1995, dans un Beyrouth en pleine reconstruction, pour une population urbaine en pleine convalescence, Nada Sawaya avait lancé une enseigne d'accessoires chics, baptisée Chiktoc, rapidement déclinée en cinq points de vente. Dans ces multimarques où n'étaient retenus que des objets de qualité, la jeune businesswoman attirait une clientèle transgénérationnelle avide de fantaisie et de luxe abordable. L'époque était à un vestiaire sobre où l'accessoire jouait le rôle d'indispensable contrepoint. Seul hic : le sac qui, dans la foulée de cette tendance, se révélait trop surchargé, trop rigide, trop encombrant. Impossible à cette nomade de trouver sac à son bras. Or, Nada Sawaya est aussi une artiste, par ailleurs formée à l'art du bijou.
En 2006, ébranlée par la guerre, elle ramasse ses billes et part pour New York avec ce qui lui reste de marchandise. Elle liquide le tout et décide de réaliser son rêve : réaliser le sac ultime qui serait le chaînon manquant entre l'accessoire de mode et le plus fidèle compagnon d'une femme.
En dix ans, le sac Nada Sawaya rejoint les objets cultes au panthéon des « pièces dont on ne se séparera jamais ». Poignée caractéristique en cuir tressé main, simplicité des formes, souplesse et raffinement des matières, cuirs exotiques, cuirs précieux, mosaïques de bois articulées, motifs découpés au laser : les concepts de la créatrice sont réalisés en Italie dans de petites manufactures familiales qui, en plus de leur savoir-faire, y apportent le supplément d'âme du fait main.
Depuis dimanche et jusqu'à aujourd'hui encore, de 11h à 20h, la nouvelle collection de sacs Nada Sawaya est exposée à The Gathering, Gemmayzé. Une occasion de découvrir ces it-bags simples et beaux qui font depuis quelques années le bonheur d'un réseau d'initiées éclectiques et stylées.

En 1995, dans un Beyrouth en pleine reconstruction, pour une population urbaine en pleine convalescence, Nada Sawaya avait lancé une enseigne d'accessoires chics, baptisée Chiktoc, rapidement déclinée en cinq points de vente. Dans ces multimarques où n'étaient retenus que des objets de qualité, la jeune businesswoman attirait une clientèle transgénérationnelle avide de fantaisie et de...

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