L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir démantelé en Cisjordanie occupée une cellule de cinq Palestiniens liés au Hezbollah et s'apprêtant à perpétrer un attentat anti-israélien.
Le chef de la cellule, Mahmoud Zaaloul, un résident de la ville de Tulkarem (nord de la Cisjordanie), recevait ses ordres de Jawad Nasrallah, le fils du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui l'avait recruté via internet, selon le communiqué du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, et de l'armée.
En tout, cinq Palestiniens de Tulkarem ont été arrêtés, lors d'une opération des forces israéliennes dont la date et les circonstances n'ont pas été précisées.
Un autre membre du Hezbollah, nommé "Fadi", avait demandé à Mahmoud Zaaloul d'ouvrir un compte internet par l'intermédiaire duquel les ordres du Hezbollah seraient envoyés, selon le Shin Beth.
"La cellule était basée à Tulkarem et préparait une attaque à l'arme à feu (...) Elle avait reçu des instructions et des conseils d'un autre membre du Hezbollah (Fadi) concernant l'exécution d'attaques terroristes en utilisant des explosifs, l'entraînement pour les attentats suicide, la collecte d'informations sur les forces de sécurité et l'achat d'armes", précise le texte.
Le chef d'état-major israélien Gadi Eisenkot avait estimé lundi que le Hezbollah était la "menace la plus sérieuse" qui pèse sur Israël, avant même l'Iran qui soutient le mouvement chiite.
Les analystes israéliens soulignaient mercredi que depuis la guerre de l'été 2006, le Hezbollah, ennemi juré d'Israël, n'a pas réussi à mener d'attaque majeure contre l'Etat hébreu à partir de leur frontière commune et tente d'utiliser des Palestiniens de Cisjordanie dans ce but.
Israël et le Hezbollah s'accrochent périodiquement dans la zone aux confins d'Israël, du Liban et de la Syrie. Samir Kantar, une figure du Hezbollah accusé par Israël du meurtre d'un policier et de deux civils israéliens en 1979, a été assassiné en décembre à Damas. L'assassinat a été imputé à Israël.
Début janvier, le Hezbollah a attaqué une patrouille de l'armée israélienne à la frontière entre les deux pays, provoquant des bombardements de représailles israéliens sur deux villages limitrophes.
Pour mémoire
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commentaires (4)
Notre "califat" local.....
Christine KHALIL
20 h 42, le 20 janvier 2016