L'Union européenne a relancé les négociations d'adhésion avec la Sublime Porte, la Turquie. Plusieurs estiment que si la mitoyenneté du christianisme et de l'islam se fait en bonne intelligence en Europe, cela irradiera, constituera un modèle pour le monde, servira d'encouragement aux musulmans pluralistes et modérés (qui croient en la séparation du temporel et du religieux) et portera un rude coup aux fondamentalistes, intégristes et jihadistes de tout acabit. Cela est loin d'être sûr. La Turquie est dirigée par un parti islamo-conservateur de plus en plus délinquant. Elle dit combattre Daech et pourtant elle le soutient secrètement. En outre, elle sera en guerre ouverte d'ici à quelques années avec les Kurdes lorsque ceux-ci auront créé leur propre pays en Irak et en Syrie. Bref, les intérêts de la Turquie et de l'Europe dans la région sont carrément opposés.
Mais imaginons que les conditions d'entrée sont remplies. L'UE devrait alors solliciter du pays d'Atatürk un ultime geste de bonne volonté, à savoir la reconnaissance de la perpétration par le gouvernement jeune turc du génocide des Arméniens en 1915, qui aurait fait quelque 1 500 000 victimes. Si la Turquie table vraiment sur l'avenir, elle n'aura d'autres choix que de faire la paix avec son passé. Peut-on imaginer l'Allemagne qui nierait encore, cent ans après les faits, l'holocauste dont ont été victimes des millions de juifs durant la Seconde Guerre mondiale ?
Les Arméniens, ceux d'Europe, de Turquie et du monde entier, attendent cette reconnaissance, qui constituerait un baume sur leurs blessures anciennes. Un pays comme la France, qui a officiellement reconnu le génocide, doit mettre tout son poids dans la balance. Si la Turquie s'obstine à nier, c'est qu'elle est de mauvaise foi, et l'UE ne devrait composer qu'avec des unionistes intègres.
Sylvio LE BLANC
Montréal (Québec)
commentaires (1)
"L'Europe tente de négocier avec l’autocratique Nain poutine. Plusieurs(?) estiment que si la mitoyenneté de l’européocentrisme et du panslavisme se réalise, cela constituera 1 encouragement aux non-xénophobes occidentaux ou slaves (qui croient en l’humanisme) et portera un rude coup aux racistes de tout acabit. Cela est loin d'être sûr. La Russie est dirigée par un néo-boyard Nain délinquant. Elle dit combattre Daech et pourtant elle le soutient en bombardant spécialement ses adversaires de l’ALS ou d’Al-Nosra ! En outre, elle sera en guerre ouverte avec les Chinois lorsque ceux-ci auront fini par dominer leur Extrême-Orient Mongolo-sibérien. Bref, les intérêts de la Russie et de l'Europe sont opposés. Mais imaginons que les conditions d'1 négociation sont remplies. L'UE devrait alors solliciter de ce Nabot un geste de bonne volonté : la reconnaissance de son génocide des Tchétchènes. Si ce Gnome table sur son avenir, il n'aura d'autres choix que de faire la paix avec son passé. Peut-on imaginer Äsraël qui nierait encore la Nakbâ dont ont été victimes les Palestiniens ; ou la bääSSyrie qui nierait son Massacre du peuple syrien ? Les Tchétchènes et les Syriens attendent cette reconnaissance, qui constituerait un baume sur leurs blessures. Un pays comme la Turquie, qui aide ces peuples, doit faire pression tout son poids. Si ce Nain poutine de mauvaise foi s'obstine à nier, l'UE ne devrait composer alors qu'avec 1 pays intègre comme la Turquie." !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
14 h 36, le 17 janvier 2016