Le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, a officiellement relancé hier les Nations unies au sujet des réfugiés syriens. Il a adressé au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, ainsi qu'à la présidente actuelle du Conseil de sécurité, la représentante des États-Unis, Samantha Power, un mémorandum dans lequel il explique les motifs des craintes d'une implantation des réfugiés syriens au Liban.
M. Bassil a souligné que ces craintes se justifient par le fait que les Nations unies évoquent le retour des réfugiés comme un acte volontaire, « un principe qui, même après la fin de la crise en Syrie, leur permettra de rester au Liban et de s'y intégrer ». « Or rien, au niveau humanitaire, ne peut justifier leur maintien dans le pays, une fois que les causes de leur exode auront disparu », a-t-il expliqué. « Leur choix de rester sera donc dicté par des motifs économiques. Les réfugiés devront être classés à ce moment-là dans la catégorie des émigrés, ce qui donne au pays hôte, à savoir le Liban, la liberté entière de décider s'il doit ou non leur accorder des titres de séjour et leur permettre de rester. Dans ce cas, le retour n'est plus volontaire », a ajouté le ministre qui a demandé aux deux responsables de remettre des copies de sa lettre aux membres permanents du Conseil de sécurité et de la consigner parmi les documents officiels de l'Onu.
Liban - Réfugiés syriens
Bassil saisit de nouveau l’Onu
OLJ / le 23 décembre 2015 à 00h00
BASSILO... TIENS-LES BIEN... CAR AVEC SON GRAND SOURIRE... BAN GLISSE FACILEMENT D'ENTRE LES DOIGTS...
19 h 46, le 23 décembre 2015