Sayyed abandonne ses poursuites contre Wissam Hassan « pour cause de décès »

Les avocats de l'ancien directeur général de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, ont présenté hier, « pour cause de décès », une demande de retrait de l'action intentée contre le général Wissam Hassan devant la justice syrienne et l'annulation, par conséquent, du mandat d'arrêt prononcé par défaut à son encontre, dans le cadre de l'affaire des faux témoins suite à l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
C'est un communiqué publié hier par le bureau de presse de Jamil Sayyed qui a annoncé la décision de ses avocats, affirmant par ailleurs le maintien de ses poursuites à l'encontre d'autres personnes impliquées dans « le complot qui a conduit à l'incarcération arbitraire de quatre officiers libanais, dont M. Sayyed ». Le communiqué a notamment cité les anciens ministres Marwan Hamadé, Hassan Sabeh et Charles Rizk, les magistrats Saïd Mirza, Sakr Sakr et Élias Eid, ainsi que le ministre de la Justice, Achraf Rifi, le journaliste Farès Khachan et l'ancien chef de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri, Detlev Mehlis.
Les avocats de M. Sayyed ont enfin évoqué la possibilité d'une action en justice que le général Sayyed intenterait contre l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, « pour son implication dans ce complot ».