Rechercher
Rechercher

À La Une - conflit

Discussions internationales sur la Syrie le 14 décembre à Paris

"Ils veulent que le gouvernement syrien négocie avec des terroristes, une chose que personne je pense n'accepterait dans aucun pays", déclare Assad.

Le groupe Etat islamique a revendiqué vendredi le triple attentat suicide à la voiture piégée qui a tué selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) au moins 26 civils et blessé 120 personnes jeudi dans la ville de Tall Tamer, située dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. REUTERS/Rodi Said

Une réunion sur la Syrie aura lieu ce lundi à Paris pour préparer la suite du processus diplomatique amorcé ces dernières semaines à la lumière de l'accord trouvé à Riyad par des groupes de l'opposition et de la rébellion syriennes, a-t-on appris vendredi de source diplomatique.

Les puissances mondiales et régionales du Groupe de soutien international à la Syrie (ISSG), qui intègre la coalition des pays hostiles à Bachar el-Assad mais aussi la Russie et, c'est une première, l'Iran se sont entendues sur une feuille de route prévoyant notamment de réunir des représentants du gouvernement et de l'opposition syriens pour des négociations officielles sous les auspices des Nations unies, avec le 1er janvier en date butoir. Après deux premières réunions organisées à Vienne les 30 octobre et 14 novembre, un nouveau rendez-vous est prévu pour le 18 décembre à New York.

Réunis cette semaine à Riyad, plusieurs groupes de l'opposition et de la rébellion syriennes, dont le groupe islamiste armé Ahrar al Cham, sont convenus qu'une délégation commune rencontrerait dans les dix premiers jours de janvier des représentants du gouvernement syrien.

"Avec nos partenaires, l'idée de Paris est de préparer la nouvelle échéance de Vienne (ndlr, la réunion du 18) en tenant compte des résultats de Riyad", a expliqué une source diplomatique française. Il a ajouté que de nouvelles tractations devraient se dérouler au cours du week-end dans la capitale saoudienne.
"Il faut arriver à mettre autour de la table, dans la réunion préparatoire qui aura lieu à Paris le 14, puis celle du 18 à New York, une délégation syrienne qui tienne la route face au régime syrien", précise une autre source diplomatique française.

(Lire aussi : De la difficulté d'unifier les oppositions syriennes)

 

Pas de négociations avec "des groupes terroristes"
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui participera à la réunion ministérielle de Paris programmée lundi à 18h00 (17h00 GMT), a estimé vendredi qu'il restait encore des questions à régler au sujet de l'accord de Riyad mais s'est dit optimiste sur une issue favorable. "Il y a des questions et de toute évidence, à notre avis, encore des problèmes à résoudre. J'ai confiance que cela pourra être fait", a-t-il dit sans autres précisions à des journalistes en marge des négociations de la COP21 sur le climat à Paris. Il n'a pas précisé sur quels points portent les réserves américaines, mais il a rappelé qu'il est important que l'accord ne déplaise pas à la Russie.
M. Kerry rencontrera également le 15 décembre à Moscou le président russe Vladimir Poutine et son homologue russe Sergueï Lavrov, a précisé le département d'Etat.

De son côté, le Quai d'Orsay a salué les conclusions de la réunion de Riyad et "l'adoption d'une plateforme commune réaffirmant l'attachement à une Syrie unie, libre, démocratique, respectueuse des droits de tous les citoyens, ainsi que par l'élection d'un comité chargé de nommer les négociateurs de l'opposition". "Il s'agit d'une étape majeure du processus initié le 14 novembre à Vienne en vue de trouver une issue politique au conflit syrien", a poursuivi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

A l'inverse, l'Iran, principal allié régional de M. Assad, a critiqué la réunion de Riyad, affirmant que des groupes liés à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) y avaient participé. "Il ne sera pas toléré que ces groupes terroristes décident de l'avenir de la Syrie", a prévenu le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amirabdollahian cité jeudi par l'agence Fars.

Dans une interview accordée à l'agence de presse espagnole EFE reprise vendredi par des médias d'Etat syriens, Bachar el-Assad affirme lui aussi que les Etats-Unis et l'Arabie saoudite veulent que des "groupes terroristes" participent à ces négociations. "Ils veulent que le gouvernement syrien négocie avec des terroristes, une chose que personne je pense n'accepterait dans aucun pays", poursuit le président syrien qui proclame son "refus absolu" de considérer comme "entité politique" des militants.

Selon une liste des participants que Reuters a pu consulter vendredi, les représentants des groupes armés sont majoritaires au sein de la "plateforme" censée désigner les négociateurs de l'opposition et superviser au nom de l'opposition syrienne d'éventuels pourparlers de paix avec le gouvernement de Damas.

Enfin, sur le terrain, l'EI a revendiqué le triple attentat suicide à la voiture piégée qui a tué selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) au moins 26 civils et blessé 120 personnes jeudi dans la ville de Tall Tamer, située dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.

Lire aussi
Poutine ordonne à son armée de répondre à toute menace en Syrie avec une "extrême fermeté"

L'Arabie saoudite s'est-elle départie de son rôle traditionnel au M-O ?

L'Arabie saoudite et l'emprise iranienne sur le pouvoir syrien

Les vétérans du jihad, une menace à long terme

 

Radioscopie
Syrie : qui combat qui, et où

Une réunion sur la Syrie aura lieu ce lundi à Paris pour préparer la suite du processus diplomatique amorcé ces dernières semaines à la lumière de l'accord trouvé à Riyad par des groupes de l'opposition et de la rébellion syriennes, a-t-on appris vendredi de source diplomatique.
Les puissances mondiales et régionales du Groupe de soutien international à la Syrie (ISSG),...

commentaires (3)

Présidentielle : Washington appuie la démarche de Hariri ASSEZ DE SIMULACRES ET DE POLITICALLERIE: DEPUIS 1976 ET MEME AVANT ,AVEC LA DECLARATION DU SINISTRE KISSINGER SUR LA NECESSITE DE DONNER LE LIBAN A LA SYRIE,LE LIBAN VIT SYSTEMATIQUEMENT A L'HEURE SYRIO/AMERICAINE ET DE TOUTES LES CALAMITES QUI ONT SUIVI. SI LES SUNNITES ET LES CHRETIENS VEULENT LE SALUT DU LIBAN ET LEUR PROPRE SURVIE POLITIQUE ILS DOIVENT IMPERATIVEMENT FAIRE LE CONTRAIRE DE CE QUE PROPOSENT OU "APPUIENT" LES AMERICAINS.ET LA MEILLEURE RAISON POUR REFUSER LA DEMARCHE ACTUELLE DE HARAKIRI C'EST QU'ELLE EST.....APPUYEE PAR LES AMERICAINS.

Henrik Yowakim

02 h 35, le 12 décembre 2015

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Présidentielle : Washington appuie la démarche de Hariri ASSEZ DE SIMULACRES ET DE POLITICALLERIE: DEPUIS 1976 ET MEME AVANT ,AVEC LA DECLARATION DU SINISTRE KISSINGER SUR LA NECESSITE DE DONNER LE LIBAN A LA SYRIE,LE LIBAN VIT SYSTEMATIQUEMENT A L'HEURE SYRIO/AMERICAINE ET DE TOUTES LES CALAMITES QUI ONT SUIVI. SI LES SUNNITES ET LES CHRETIENS VEULENT LE SALUT DU LIBAN ET LEUR PROPRE SURVIE POLITIQUE ILS DOIVENT IMPERATIVEMENT FAIRE LE CONTRAIRE DE CE QUE PROPOSENT OU "APPUIENT" LES AMERICAINS.ET LA MEILLEURE RAISON POUR REFUSER LA DEMARCHE ACTUELLE DE HARAKIRI C'EST QU'ELLE EST.....APPUYEE PAR LES AMERICAINS.

    Henrik Yowakim

    02 h 35, le 12 décembre 2015

  • "Ils veulent que le gouvernement syrien négocie avec des terroristes, une chose que personne je pense n'accepterait dans aucun pays", déclare Assad NORMAL QUE LE TERRORISTE D'ETAT RASEE ET RASEUR DE VILLES REFUSE DE NEGOCIER AVEC DES TERRORISTES BARBANTS ET BARBUS

    Henrik Yowakim

    00 h 15, le 12 décembre 2015

  • A Paris ce matin un cambrioleur à dévalisé une bijouterie près de l elysee. 1 mois après des attentats salafowahabites de terroristes du type bacterie de l ri Aucun flic n'a vu venir et le cambrioleur court toujours. Vous voulez organiser quoi pour la Syrie à paris ? ?????

    FRIK-A-FRAK

    21 h 52, le 11 décembre 2015

Retour en haut