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À La Une - Conflit

Discussions périlleuses à Riyad pour une opposition syrienne fragmentée

Le début de la réunion avait été initialement annoncé pour mardi mais finalement celle-ci ne commencera que mercredi.

Monzer Akbik, membre de la coalition nationale syrienne (CNS), qui rassemble des groupes politiques en exil soutenus par les Occidentaux, sera présent à la conférence de Riyad. Photo d'archives AFP

Une centaine de représentants de l'opposition politique et armée syrienne y compris des islamistes radicaux, entament mercredi à Riyad des discussions visant à unifier leurs positions en vue d'éventuelles négociations avec le régime de Bachar el-Assad.
Ce rassemblement est sans précédent depuis le début en 2011 du conflit en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes.

Le début de la réunion avait été initialement annoncé pour mardi mais finalement celle-ci ne commencera que mercredi à Riyad où continuent d'arriver les délégations. En sont exclues les organisations qualifiées de "terroristes" comme les jihadistes rivaux du groupe Etat islamique (EI) et du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda.
Les groupes kurdes n'ont pas été invités et ont organisé en Syrie avec d'autres groupes de l'opposition une réunion parallèle sur l'avenir politique du pays.
Le puissant groupe Jaich al-Islam, soutenu par l'Arabie saoudite, a en revanche annoncé qu'il serait présent à Riyad.

Environ 20 membres de la Coalition nationale syrienne, la principale composante politique de l'opposition basée à Istanbul, doivent participer aux réunions qui coïncideront avec le sommet annuel des monarchies du Golfe prévu à partir de mercredi, également à Riyad.

(Lire aussi : Les Kurdes syriens organisent une réunion d’opposants parallèle à celle de Riyad)

 

"Résultats concrets"
La réunion, qui s'ouvrira mercredi vers 06h00 GMT et durera deux jours, sera axée sur les contours d'un règlement du conflit, ainsi que sur la lutte antiterroriste, un possible cessez-le-feu et la reconstruction, a indiqué un participant. Un communiqué final sera publié jeudi.

Le royaume saoudien qui soutient la rébellion face au régime Assad, espère des résultats concrets.
Il a déclaré offrir "toutes les facilités possibles" pour permettre à l'opposition syrienne de parvenir, "de manière indépendante", à une plateforme commune en vue d'éventuelles négociations avec le régime syrien.

Réunis en novembre à Vienne, des diplomates de 17 pays ont fixé un calendrier qui prévoit une rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, avant un cessez-le-feu, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois.
La prochaine réunion internationale pourrait se tenir le 18 décembre à New York.
Selon Charles Lister, expert qui collabore au Brookings Doha Center, les rencontres de Riyad vont tenter d'"établir une structure politique unifiée entre l'opposition politique reconnue et l'opposition armée".

 

Mission "risquée"
Samir Nashar, membre de la Coalition nationale, a parlé de mission "difficile et risquée". L'objectif est de parvenir à "une position claire et commune concernant l'avenir de la Syrie, la transition et (le sort de) Bachar el-Assad", a-t-il déclaré à l'AFP.
Mais il a dit "redouter que certains participants proches des pays soutenant le régime de Damas (...) ne réclament le maintien de Bachar durant la transition, ce qui risque de mettre en péril la réunion".

Des groupes soutenus par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le Qatar exigent un départ rapide de M. Assad, une condition rejetée par l'Iran et la Russie, alliés du régime.
Dans le même temps, l'opposition, basée en Syrie et tolérée par le régime, affirme que le sort de M. Assad doit être décidé par le peuple syrien.

Haytham Manna, co-fondateur de la Conférence du Caire des opposants syriens de l'intérieur et de l'extérieur, a dit que son mouvement s'était retiré des discussions de Riyad en raison de l'invitation envoyée à Ahrar al-Cham, allié à une branche d'Al-Qaïda.
Considéré comme le groupe le plus puissant après l'EI et al-Nosra, Ahram al-Cham a refusé d'indiquer s'il faisait partie ou non des invités.

 

 

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Une centaine de représentants de l'opposition politique et armée syrienne y compris des islamistes radicaux, entament mercredi à Riyad des discussions visant à unifier leurs positions en vue d'éventuelles négociations avec le régime de Bachar el-Assad.Ce rassemblement est sans précédent depuis le début en 2011 du conflit en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode...
commentaires (2)

NORMALES DIFFÉRENCES DANS UNE TELLE SITUATION... C'EST LA DÉMOCRATIE... LE PEUPLE SYRIEN DÉPASSERA SES DIFFÉRENCES... GOUVERNEMENT DE TRANSITION DANS SIX MOIS ( SI CE SERAIT DANS 8 OU 10 MOIS CE NE SERAIT POINT LA MER À BOIRE)... ÉLECTIONS LIBRES ET DÉMOCRATIQUES DE TOUT LE PEUPLE SYRIEN ( FINIS LES 99,999%) SUPERVISÉS PAR L'ONU... DÉPARTS FIXÉS DÉJÀ DE TOUS LES PRÉTENDUS MOUMANA3ISTES... VICTOIRE DU PEUPLE SYRIEN QUI AURAIT IMPOSÉ LE CHANGEMENT PAR SES SACRIFICES... CAR LES ARMES NE PEUVENT JAMAIS VAINCRE LA VOLONTÉ D'UN PEUPLE... ET... RIRONT TOUJOURS BIEN ET FORT QUI RIRONT LES DERNIERS...

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 55, le 08 décembre 2015

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Commentaires (2)

  • NORMALES DIFFÉRENCES DANS UNE TELLE SITUATION... C'EST LA DÉMOCRATIE... LE PEUPLE SYRIEN DÉPASSERA SES DIFFÉRENCES... GOUVERNEMENT DE TRANSITION DANS SIX MOIS ( SI CE SERAIT DANS 8 OU 10 MOIS CE NE SERAIT POINT LA MER À BOIRE)... ÉLECTIONS LIBRES ET DÉMOCRATIQUES DE TOUT LE PEUPLE SYRIEN ( FINIS LES 99,999%) SUPERVISÉS PAR L'ONU... DÉPARTS FIXÉS DÉJÀ DE TOUS LES PRÉTENDUS MOUMANA3ISTES... VICTOIRE DU PEUPLE SYRIEN QUI AURAIT IMPOSÉ LE CHANGEMENT PAR SES SACRIFICES... CAR LES ARMES NE PEUVENT JAMAIS VAINCRE LA VOLONTÉ D'UN PEUPLE... ET... RIRONT TOUJOURS BIEN ET FORT QUI RIRONT LES DERNIERS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 55, le 08 décembre 2015

  • Nous allons avoir droit en direct de voir comment les bensaouds jettent leurs alliés. Avant de voir comment les alliés des bensaouds vont les jeter.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 57, le 08 décembre 2015

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