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À La Une - Liban

Machnouk : Aucun effort ne sera épargné pour libérer les militaires otages de l'EI

Ersal est désormais une région occupée, souligne le ministre de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, et le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, lors d'une conférence de presse, le 4 décembre 2015. Photo An-Nahar/Nasser Trabsulsi

Deux jours après la libération des 16 militaires et policiers retenus en otage par le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a remercié vendredi l'ensemble des parties ayant contribué à la réussite de cette opération, assurant qu'aucun effort ne sera épargné pour obtenir la libération des neuf otages encore aux mains du groupe Etat Islamique (EI).

Remerciements tous azimuts
Lors d'une conférence de presse organisée en compagnie du directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, M. Machnouk a d'abord remercié les parties locales et régionales impliquées dans cette "opération compliquée".
"La libération des militaires n'a pas été simple", a déclaré M. Machnouk. "Le Qatar, la Turquie, le régime syrien ainsi que l'opposition syrienne sont intervenus", a-t-il poursuivi, soulignant que "des désaccords politiques profonds séparent certaines de ces parties". Cette opération n'aurait pas été possible sans une certaine habileté politique et sans une patience de longue haleine", a-t-il expliqué.

Le ministre de l'Intérieur a ensuite adressé ses remerciements aux parties locales ayant contribué au succès de l'opération. "La Sûreté générale a déployé de grands efforts", a-t-il déclaré, saluant également "les efforts de la cellule de crise du Premier ministre Tammam Salam et ceux du président de la Chambre, Nabih Berry, qui ont également contribué au succès de l'entreprise".
M. Machnouk a également indiqué que le Hezbollah "n'a pas ménagé ses efforts avec le régime syrien".


(Lire aussi : « Nous craignons que les otages détenus par Daech aient été liquidés », souligne l'épouse d'un soldat)

 

"Ersal est occupée"
Le ministre a ensuite répondu aux critiques exprimées contre les autorités libanaises, accusées par certains d'avoir accepté des concessions importantes en échange de la libération des otages.
"Les propos que nous avons entendus sur la souveraineté sont exagérés", a jugé M. Machnouk. "Nous faisons face à une triste réalité : Ersal doit être considérée comme une région occupée. Ersal abrite 120.000 réfugiés syriens, soit plus que le nombre de ses habitants et des milliers de terroristes armés se trouvent dans le jurd", a-t-il expliqué.

"Ersal fait désormais partie intégrante du conflit en Syrie", a-t-il souligné, rappelant que "la politique de l'État libanais consiste à protéger le pays du conflit syrien". "Au lieu de nous plaindre des images des terroristes armés, nous devons renforcer notre politique de non-ingérence", a-t-il expliqué. Ersal, localité sunnite frontalière, a été le théâtre de violents affrontements en 2014 entre l'armée et les jihadistes, venus principalement de Syrie.

(Lire aussi : Les militaires libérés par al-Nosra ont passé un mois menottés et les yeux bandés)

 

Les otages de l'EI
Interrogé sur la libération des militaires et des policiers encore retenus en otages par l'EI, Nouhad Machnouk a estimé qu'il était "impossible de mener une opération militaire pour les libérer", assurant qu'"aucun effort ne sera épargné". "La protection du Liban passe notamment par la récupération des otages restants. Les efforts seront encore plus considérables pour libérer les otages de Daech", a-t-il déclaré. Un message également relayée par Abbas Ibrahim, estimant qu'"un long chemin reste à parcourir".

Interrogé sur le dossier présidentiel, M. Machnouk a indiqué qu'il se concrétisera "lorsqu'une unanimité nationale sera trouvée, soulignant l'importance de mettre un terme à la vacance présidentielle. Le ministre a également insisté, dans ce cadre, sur l'importance de la position qu'exprimera le Hezbollah sur la candidature de Sleiman Frangié, assurant que "cette possibilité n'a pas été rejetée".

 

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commentaires (1)

"Ëérssééél doit être considérée comme une région occupée. Elle abrite 120.000 réfugiés syriens, et des milliers de (terroristes) armés se trouvent dans son jurd." ! Quel rapport entre ces Syriens réfugiés et ces "terroristes ? "Ëérssééél fait désormais partie intégrante du conflit en Syrie (Quid de brîtééél ?). La politique de l'État libanais consiste à protéger le pays du conflit syrien (Quid d'un gouvernement incluant un héZébbb de miliciens guerroyant en Syrie?). Nous devons renforcer notre politique de non-ingérence (Que fait-on de l’ingérence de ce héZébbb du même gouverne ment?)." ! C’est vraiment très flou ! Ou, "Quand c'est m'mämäää, c'est qu'il y aurait maybe(h) somewhere certains pseudo-täälâbbbs." !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 26, le 04 décembre 2015

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Commentaires (1)

  • "Ëérssééél doit être considérée comme une région occupée. Elle abrite 120.000 réfugiés syriens, et des milliers de (terroristes) armés se trouvent dans son jurd." ! Quel rapport entre ces Syriens réfugiés et ces "terroristes ? "Ëérssééél fait désormais partie intégrante du conflit en Syrie (Quid de brîtééél ?). La politique de l'État libanais consiste à protéger le pays du conflit syrien (Quid d'un gouvernement incluant un héZébbb de miliciens guerroyant en Syrie?). Nous devons renforcer notre politique de non-ingérence (Que fait-on de l’ingérence de ce héZébbb du même gouverne ment?)." ! C’est vraiment très flou ! Ou, "Quand c'est m'mämäää, c'est qu'il y aurait maybe(h) somewhere certains pseudo-täälâbbbs." !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 26, le 04 décembre 2015

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