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Liban

Machnouk : Le crime de Bourj el-Brajneh n’est pas le dernier du genre

« Il existe un complot machiavélique pour mettre le Liban à feu et à sang », a déclaré hier le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk.
Lors d'une conférence de presse organisée au siège des Forces de sécurité intérieure, M. Machnouk a révélé quelques détails sur les premiers résultats de l'enquête relative à la double explosion qui s'est produite à Bourj el-Brajneh, en plein cœur d'un quartier chiite relevant du Hezbollah.
« L'opération, a dit le ministre, devait à l'origine cibler l'hôpital al-Rassoul al-Aazam et devait être exécutée par cinq kamikazes. »
« Le cordon sécuritaire imposé autour de l'hôpital a contraint les terroristes à dévier de leur plan initial. Ils se sont alors dirigés vers un secteur du quartier surpeuplé », a encore précisé le ministre.
« Ces criminels pensaient s'en prendre aux malades, aux médecins et à l'équipe soignante », a-t-il dit.
Selon lui, l'opération a été ( partiellement ) avortée par l'arrestation, à Tripoli, d'un kamikaze libanais qui portait une ceinture d'explosifs. Ce dernier planifiait un attentat en plein cœur de Jabal Mohsen, une localité alaouite.
« La volonté de Dieu a voulu que ce jeune de 20 ans ait eu un problème technique (au niveau du matériel explosif). Sinon il se serait fait exploser parmi les unités des Forces de sécurité intérieure », a-t-il dit, laissant entendre qu'un drame a été évité de justesse.
« Le crime de Bourj el-Brajneh n'est pas le premier du genre ni le dernier de toute évidence », a poursuivi M. Machnouk.
Les cinq kamikazes devaient exécuter l'opération en même temps. « C'est pour dire l'ampleur qu'aurait pu avoir ces attentats. » « Lorsqu'ils envisagent d'envoyer cinq kamikazes pour une seule et même opération, c'est que cette opération ne sera pas la dernière », a ajouté M. Machnouk, qui a salué au passage les « propos sérieux et responsables » du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Le ministre a mis en garde les villages frontaliers avec la Syrie estimant que l'infiltration de kamikazes facilite le massacre des Libanais. La responsabilité criminelle des passeurs est égale à celle des kamikazes, a-t-il insisté.
Évoquant l'arrestation de sept Syriens et de deux Libanais membres du réseau terroriste, le ministre a précisé que les cinq kamikazes devaient prendre part ensemble à l'opération de la banlieue sud de Beyrouth.
Une partie des Syriens a été arrêtée dans le camp de Bourj el-Brajneh, une autre à Achrafieh, dans un appartement qu'ils avaient loué et où ils préparaient les ceintures d'explosifs.
« À les entendre, ceux-là ne sont capables de rien d'autre que de tuer et de faire du mal en cherchant la vengeance à tout prix », a-t-il commenté.
« Aucun service dans le monde n'est capable d'obtenir autant d'informations et de mettre les personnes recherchées sous les verrous en moins de 48 heures », a ajouté M. Machnouk, qui a rendu hommage aux réalisations exceptionnelles des forces de l'ordre.

« Il existe un complot machiavélique pour mettre le Liban à feu et à sang », a déclaré hier le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk.Lors d'une conférence de presse organisée au siège des Forces de sécurité intérieure, M. Machnouk a révélé quelques détails sur les premiers résultats de l'enquête relative à la double explosion qui s'est produite à Bourj el-Brajneh, en...

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