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Cinema- - Trois questions à...

Maya de Freige : Il faut que le Conseil des ministres adopte les réformes proposées par IDAL

Depuis qu'elle a pris en main la Fondation Liban Cinéma (FLC), Maya de Freige s'est promis de réorganiser et dynamiser une fondation qui avait beaucoup d'ambitions, mais qui peinait à survivre.

Maya de Freige, « un travail de fourmi et dans l’ombre ». Photo Michel Sayegh

En tant que présidente de la FLC , avez-vous jusque-là tenu vos promesses ?
La FLC a toujours milité pour un fonds de soutien et de financement du cinéma. Il fallait trouver de nouveaux moyens pour pallier cette grosse carence, donc repréciser les objectifs. Organiser et restructurer sont un travail de fourmi, qui a lieu dans l'ombre, sans grande ostentation. On a ainsi réussi à affirmer notre rôle, notamment la présence du Liban au Festival de Cannes, en partenariat avec l'Office du tourisme libanais. La FLC a également convaincu le ministère des Finances d'élaborer un projet de loi pour prévoir des réductions fiscales sur les bénéfices que font les sociétés de production, mais encore faut-il qu'il y en ait aujourd'hui... Mais la réalisation la plus importante était de pouvoir impliquer IDAL dans ce plan d'action. Cet organisme public pour la promotion des investissements au Liban a été convaincu, vu le développement constant de ce secteur, qu'il fallait œuvrer pour établir un programme visant à une plus grande présence internationale, au financement des productions, ainsi qu'à une meilleure étude des mécanismes financiers capables de faciliter une production. À travers IDAL, on a ainsi impliqué indirectement le secteur public.

Y a t-il encore des objectifs à atteindre ?
Certes, tous ces objectifs n'ont pas encore été atteints, mais il est certain que le processus est en marche. Nous avons également élaboré en coopération avec l'Union européenne l'étude de la création d'une commission du film. Une commission à la libanaise. Comme un centre de cinéma qui jouerait le rôle que n'arrive pas à jouer le ministère de la Culture. Rassembler et centraliser l'information sont aussi notre objectif. C'est ce qui a été fait dans une pyramide de la chaîne du cinéma et qu'offre le nouveau site de la FLC.

Comment comptez-vous les atteindre ?
Il faut que le Conseil des ministres adopte les réformes proposées par IDAL. Nous attendons également de la BDL d'appliquer les mécanismes de garantie proposés par la circulaire 331 pour soutenir le financement de la production audiovisuelle. Nous essayons d'établir de nouvelles coopérations avec d'autres pays comme la Belgique mais aussi de multiplier les formations. Enfin, la Nuit des Mabrouks est un événement que la FLC organise annuellement pour promouvoir et soutenir le cinéma libanais, en soulevant des fonds, mais aussi en mettant en lumière un des métiers du cinéma.

La Nuit des Mabrouks
La Nuit des Mabrouks aura lieu le mercredi 11 novembre à 20h00 au 01NE. Cette soirée a pour but de lever des fonds afin de venir en aide aux cinéastes libanais.
Le thème de cette année 2015 est celui des compositeurs pour le 7e art. Trois musiciens de renom se produiront ainsi en direct : le saxophoniste Toufic Farroukh, le guitariste Zeid Hamdan et le compositeur et pianiste Khaled Mouzannar. Un survol des compositions musicales de films aura lieu, en plus d'une compétition dont le vote se fera en ligne par le public, ainsi que par un jury.

En tant que présidente de la FLC , avez-vous jusque-là tenu vos promesses ?La FLC a toujours milité pour un fonds de soutien et de financement du cinéma. Il fallait trouver de nouveaux moyens pour pallier cette grosse carence, donc repréciser les objectifs. Organiser et restructurer sont un travail de fourmi, qui a lieu dans l'ombre, sans grande ostentation. On a ainsi réussi à affirmer...

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