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Moyen Orient et Monde - Focus

Syrie : la diplomatie dans tous ces États

Partisans ou opposants au régime de Bachar el-Assad, Moscou, Washington, Téhéran, Riyad, Ankara, Paris, Londres, Doha et Berlin sont tous impliqués de près ou de loin dans la crise syrienne. Parce qu'un règlement du conflit qui ravage la Syrie depuis plus de quatre ans dépend de leur capacité à trouver un terrain d'entente, « L'Orient-Le Jour » propose un récapitulatif de l'évolution de leurs positions depuis 2011 et de leurs engagements diplomatiques et sur le terrain.

L'IRAN, MEILLEUR ALLIÉ DE DAMAS

 

Photo AFP

 

Position initiale
Pourtant plutôt favorable aux « printemps arabes », qualifiés de « réveil islamique », Téhéran a, dès le début des manifestations en Syrie, dénoncé « un complot » venu de l'extérieur. En août 2011, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parle d'« ingérences malfaisantes de l'Occident et de certains pays arabes dans les affaires intérieures syriennes ». Pour l'Iran, la chute du régime profiterait aux Occidentaux et à leurs alliés turcs et arabes, particulièrement l'Arabie saoudite. Disposant de très bonnes relations avec Damas depuis le début des années 80 et l'éclatement de la guerre Irak-Iran, Téhéran va faire le choix de soutenir coûte que coûte le président syrien Bachar el-Assad, tout en reconnaissant la légitimité de certaines revendications populaires. Lire la suite ici

 

 

LES ÉTATS-UNIS, ENTRE HÉSITATION ET FIASCO

Photo AFP

 

Position initiale
Historiquement tendues, même après la fin de la guerre froide, les relations entre la Syrie et les États-Unis s'améliorent quelque peu après l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche en 2009. En effet, le successeur de George W. Bush estime que Damas a un rôle-clé à jouer dans la région. Ces progrès volent en éclats lorsque le soulèvement populaire éclate en Syrie en mars 2011, bien qu'Obama mette plusieurs mois à réagir. Une première vague de sanctions, économiques surtout, est imposée, touchant les réseaux de télécommunications et de banques, ainsi que le pétrole et l'aviation. Lire la suite ici

 

 

LA RUSSIE, SOUTIEN INDÉFECTIBLE AU RÉGIME SYRIEN

 

Photo AFP

 

Position initiale
Allié de la Syrie depuis la période soviétique, la Russie a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien indéfectible au régime du président Bachar el-Assad. Un soutien illustré notamment par ses livraisons d'armes à ce pays malgré le conflit qui dure depuis maintenant plus de quatre ans. La Syrie est l'un des alliés essentiels de la Russie dans le monde arabe. Damas est d'abord important pour Moscou sur le plan commercial. Si des opposants à Bachar el-Assad venaient à s'emparer du pouvoir, ils pourraient remettre en cause les nombreux investissements russes dans l'économie syrienne. Lire la suite ici

 

 

L'UE, OU LA DÉSUNION A TOUTE ÉPREUVE

 

Photo AFP

 

Position initiale
Dès le début de la crise, les pays de l'Union européenne (UE) se montrent très fermes à l'égard de la Syrie. Quand le régime lance la répression des manifestants, l'UE condamne avec virulence l'attitude du régime, appelle au départ du président syrien Bachar el-Assad, et impose très vite un premier train de sanctions économiques, commerciales et diplomatiques, ainsi qu'un embargo sur les armes et le pétrole. Lire la suite ici

 

RIYAD/ANKARA/DOHA, PARRAINS DE L'OPPOSITION

 

Photo AFP

 

Position initiale
Malgré d'importants contentieux historiques, Damas et Ankara ont entretenu de bonnes relations au cours des années 2000. Le président turc, alors Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, ne tarissait d'ailleurs pas d'éloges sur le président syrien, Bachar el-Assad qu'il qualifiait « d'ami ». Au moment des premières manifestations, Ankara cherche à être un médiateur entre la Syrie et l'Occident et appelle Damas à faire de sérieuses réformes. Lire la suite

 

 

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L'IRAN, MEILLEUR ALLIÉ DE DAMAS
 
Photo AFP
 
Position initialePourtant plutôt favorable aux « printemps arabes », qualifiés de « réveil islamique », Téhéran a, dès le début des manifestations en Syrie, dénoncé « un complot » venu de l'extérieur. En août 2011, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parle d'« ingérences malfaisantes de l'Occident et de certains pays...

commentaires (4)

Sommes-nous à l'aube d'une 3ème guerre mondiale? ou enfin à l'aube d'une paix post-coloniale? Une chose est certaine, l'accouchement sera terriblement douloureux et ce sont les mêmes qui paieront; c.a.d. nous les petits. Comble du malheur, c'est que nous, les petits, sommes encore en train de jouer au boxe dans les commissions parlementaires de la place de l'étoile. Quel gâchis. "La tabki watanan lam tasounho yadak": "Ne pleure pas une patrie que tes mains n'ont su protéger". Bruxelles

PPZZ58

19 h 51, le 06 octobre 2015

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Commentaires (4)

  • Sommes-nous à l'aube d'une 3ème guerre mondiale? ou enfin à l'aube d'une paix post-coloniale? Une chose est certaine, l'accouchement sera terriblement douloureux et ce sont les mêmes qui paieront; c.a.d. nous les petits. Comble du malheur, c'est que nous, les petits, sommes encore en train de jouer au boxe dans les commissions parlementaires de la place de l'étoile. Quel gâchis. "La tabki watanan lam tasounho yadak": "Ne pleure pas une patrie que tes mains n'ont su protéger". Bruxelles

    PPZZ58

    19 h 51, le 06 octobre 2015

  • Allâh Yésstorre ! On se croirait en Espagne en 36-39 !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 53, le 06 octobre 2015

  • LE BORDEL OU PROMOTEURS ET CLIENTS SE BOUSCULENT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 20, le 06 octobre 2015

  • Au début était le complot contre les résistances du hezb et de ses alliés ..... Ensuite blablablabla. .............. Et à la fin les résistances au complot vaincront.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 18, le 06 octobre 2015

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