L'IRAN, MEILLEUR ALLIÉ DE DAMAS
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Position initiale
Pourtant plutôt favorable aux « printemps arabes », qualifiés de « réveil islamique », Téhéran a, dès le début des manifestations en Syrie, dénoncé « un complot » venu de l'extérieur. En août 2011, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parle d'« ingérences malfaisantes de l'Occident et de certains pays arabes dans les affaires intérieures syriennes ». Pour l'Iran, la chute du régime profiterait aux Occidentaux et à leurs alliés turcs et arabes, particulièrement l'Arabie saoudite. Disposant de très bonnes relations avec Damas depuis le début des années 80 et l'éclatement de la guerre Irak-Iran, Téhéran va faire le choix de soutenir coûte que coûte le président syrien Bachar el-Assad, tout en reconnaissant la légitimité de certaines revendications populaires. Lire la suite ici
LES ÉTATS-UNIS, ENTRE HÉSITATION ET FIASCO
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Position initiale
Historiquement tendues, même après la fin de la guerre froide, les relations entre la Syrie et les États-Unis s'améliorent quelque peu après l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche en 2009. En effet, le successeur de George W. Bush estime que Damas a un rôle-clé à jouer dans la région. Ces progrès volent en éclats lorsque le soulèvement populaire éclate en Syrie en mars 2011, bien qu'Obama mette plusieurs mois à réagir. Une première vague de sanctions, économiques surtout, est imposée, touchant les réseaux de télécommunications et de banques, ainsi que le pétrole et l'aviation. Lire la suite ici
LA RUSSIE, SOUTIEN INDÉFECTIBLE AU RÉGIME SYRIEN
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Position initiale
Allié de la Syrie depuis la période soviétique, la Russie a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien indéfectible au régime du président Bachar el-Assad. Un soutien illustré notamment par ses livraisons d'armes à ce pays malgré le conflit qui dure depuis maintenant plus de quatre ans. La Syrie est l'un des alliés essentiels de la Russie dans le monde arabe. Damas est d'abord important pour Moscou sur le plan commercial. Si des opposants à Bachar el-Assad venaient à s'emparer du pouvoir, ils pourraient remettre en cause les nombreux investissements russes dans l'économie syrienne. Lire la suite ici
L'UE, OU LA DÉSUNION A TOUTE ÉPREUVE
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Position initiale
Dès le début de la crise, les pays de l'Union européenne (UE) se montrent très fermes à l'égard de la Syrie. Quand le régime lance la répression des manifestants, l'UE condamne avec virulence l'attitude du régime, appelle au départ du président syrien Bachar el-Assad, et impose très vite un premier train de sanctions économiques, commerciales et diplomatiques, ainsi qu'un embargo sur les armes et le pétrole. Lire la suite ici
RIYAD/ANKARA/DOHA, PARRAINS DE L'OPPOSITION
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Position initiale
Malgré d'importants contentieux historiques, Damas et Ankara ont entretenu de bonnes relations au cours des années 2000. Le président turc, alors Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, ne tarissait d'ailleurs pas d'éloges sur le président syrien, Bachar el-Assad qu'il qualifiait « d'ami ». Au moment des premières manifestations, Ankara cherche à être un médiateur entre la Syrie et l'Occident et appelle Damas à faire de sérieuses réformes. Lire la suite
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L'IRAN, MEILLEUR ALLIÉ DE DAMAS
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Position initialePourtant plutôt favorable aux « printemps arabes », qualifiés de « réveil islamique », Téhéran a, dès le début des manifestations en Syrie, dénoncé « un complot » venu de l'extérieur. En août 2011, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad parle d'« ingérences malfaisantes de l'Occident et de certains pays...
commentaires (4)
Sommes-nous à l'aube d'une 3ème guerre mondiale? ou enfin à l'aube d'une paix post-coloniale? Une chose est certaine, l'accouchement sera terriblement douloureux et ce sont les mêmes qui paieront; c.a.d. nous les petits. Comble du malheur, c'est que nous, les petits, sommes encore en train de jouer au boxe dans les commissions parlementaires de la place de l'étoile. Quel gâchis. "La tabki watanan lam tasounho yadak": "Ne pleure pas une patrie que tes mains n'ont su protéger". Bruxelles
PPZZ58
19 h 51, le 06 octobre 2015