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Liban

Ils ont dit... sur l’intervention russe en Syrie

Mohammad Fneich, ministre chargé du Développement administratif, à Ansariyé (Liban-Sud) : « L'intervention russe en Syrie vise à faire face au projet terroriste qui s'est étendu dans la région du fait du soutien de certains États régionaux et arabes. La décision d'intervenir a été le résultat d'une demande du directoire syrien. Il s'agit d'un tournant dans la crise qui n'aurait pas eu lieu sans les exploits de la résistance dans son soutien à l'armée syrienne et au régime. À tous ceux qui faisaient leurs paris, l'avenir de la Syrie sera décidé par le peuple syrien uniquement. Il est évident que la Syrie ne peut pas tomber. »


Ali Fayad, député du Hezbollah, à Nabatiyé : « Les derniers développements nous font entrer dans une nouvelle ère. Les rêves des takfiristes et de leurs parrains régionaux et internationaux partent en fumée. Ceux qui rêvaient de pouvoir provoquer la chute de l'État syrien militairement sont plongés dans la confusion et l'irréalité et ne peuvent absolument pas réaliser leur objectif (...). L'intervention russe en Syrie accélèrera la solution politique prévue, car elle contribuera encore plus à consolider les équilibres intérieurs sur le terrain, qui brisent les rêves de ceux qui ne veulent pas d'une solution politique. Elle aidera à trancher la bataille contre les groupes takfiristes et montrera le mensonge de l'Occident, qui a prétendu faire face à Daech, avec ces frappes de la coalition occidentale (...) qui n'ont mené à rien tandis que celui-ci se renforçait et étendait son influence en Syrie et en Irak. (...) Toutes les analyses qui ont tenté de poser des questions, de susciter des craintes ou de semer la confusion concernant un éventuel paradoxe entre l'ingérence russe et la présence iranienne qui soutient l'État syrien, ou qui ont fait état de distance ou de divergences entre les deux positions, tout cela n'est pas à sa place. L'ingérence russe est légale et légitime ; elle répond à la demande du gouvernement syrien et elle est la bienvenue. Ceux qui veulent un changement en Syrie doivent relire la situation régionale et internationale dans son ensemble, dans la mesure où les développements politiques ne vont pas dans leur sens (...). »


Nabil Qaouq, vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, à Salaa (Liban-Sud) : « Les frappes russes consolident l'axe de la résistance face au projet takfiriste et les pays de l'axe ennemi de la résistance se sont trompés dans leurs calculs : la Syrie n'est pas tombée. Ils ont misé sur les changements après l'accord sur le nucléaire, pensant qu'il y aurait des marchés aux dépens de la Syrie et de la résistance, ou encore au détriment du Hezbollah au Liban. Ils sont aujourd'hui en état de choc. L'équation en Syrie aujourd'hui est entièrement bénéfique au projet de la résistance. (...) L'Amérique ne veut pas en finir avec Daech ou mettre fin à la guerre en Syrie, mais au contraire prolonger la crise et la vie de Daech pour saigner à blanc la Syrie, l'Irak et la résistance (...). Les frappes russes constituent une impasse réelle pour l'Amérique, la Turquie et les pays du Golfe. Elles les ont placés face à la réalité de leur soutien aux gangs takfiristes en Syrie. Il n'est plus un secret que certains pays du Golfe, ainsi que la Turquie, soutiennent al-Nosra, qui est une branche d'el-Qaëda en Syrie, et qu'Ahrar el-Cham a fait allégeance aux talibans (...). L'Amérique et ses instruments sont ceux qui soutiennent le projet des talibans et d'el-Qaëda en Syrie. (...) Tous les Libanais doivent savoir que la voie la plus rapide vers la libération des militaires otages dans le jurd de Ersal passe par les pays du Golfe et la Turquie (...). Les frappes russes en trois jours ont fait plus que ce que la coalition internationale en a fait en 400. L'on commence à entendre que les gangs takfiristes fuient d'Idleb vers la Turquie (...). »

Mohammad Fneich, ministre chargé du Développement administratif, à Ansariyé (Liban-Sud) : « L'intervention russe en Syrie vise à faire face au projet terroriste qui s'est étendu dans la région du fait du soutien de certains États régionaux et arabes. La décision d'intervenir a été le résultat d'une demande du directoire syrien. Il s'agit d'un tournant dans la crise qui n'aurait...
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