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Liban - Art culinaire

Toutes les saveurs de l’Inde dégustées au Liban

Lancé hier, le Festival de la gastronomie indienne organisé par l'ambassade d'Inde à Beyrouth se poursuivra jusqu'au jeudi 1er octobre au restaurant La Martingale, au Casino du Liban.

Un des chefs cuisiniers (au centre) qui a fait le déplacement de New Delhi.

Le Festival de la gastronomie indienne en est à sa seconde édition. L'événement a été lancé à l'initiative de l'ambassadrice d'Inde au Liban, Anita Nayar, qui œuvre très activement depuis son arrivée à Beyrouth, il y a un peu plus de deux ans, à faire connaître aux Libanais la culture de son vaste pays.
Pour ce festival, Mme Nayar a invité deux chefs cuisiniers de New Delhi à mettre en valeur les saveurs indiennes.
Tous les soirs au Casino du Liban, et jusqu'à jeudi prochain, une douzaine de plats principaux indiens – sans compter les salades, soupes, desserts, puddings sucrés, diverses sortes de pain et de jus – sont présentés.
Également pour l'occasion, des étoffes et des lampions indiens décorent la terrasse de La Martingale, alors que si on décide de manger en salle, on peut assister à un film de Bollywood projeté sur grand écran.

Anish Kanswal est chef cuisinier depuis dix ans. Il travaille à Frontier, l'un des plus importants restaurants de New Delhi. Il participe chaque année, à l'invitation du ministère indien des Affaires étrangères, à des festivals à l'étranger pour présenter les plats de son pays.
« Tout comme le vaste territoire indien, les plats indiens sont bien diversifiés. Il y a les plats riches que l'on présentait, au Nord, aux empereurs mongols, et il y a des plats plus simples que l'on mange au Sud et auxquels on ajoute surtout de la noix de coco », souligne Mme Nayar.

« Les plats indiens, c'est surtout aussi les épices qui changent selon chaque région. Quand je présente les plats de mon pays à l'étranger, comme c'était le cas en Suède l'année dernière et au Liban cette année, j'accommode ces épices », indique de son côté M. Kanswal, notant que pour ce festival au Liban, il a fait le voyage avec son collègue « les épices plein les valises. Les autres produits, viande, poisson, poulet, légumineuses et légumes, viennent du Liban. Nous ne pouvons pas utiliser des épices achetées sur place. Car, au Liban, le cumin ou le piment rouge a un autre goût que celui de l'Inde. Nous utilisons plus de cinquante genres de piments dans notre cuisine », explique-t-il.
« Nous prenons notre temps en préparant les plats. L'un des mets présentés au Liban nécessite par exemple 48 heures de cuisson, à mijoter sur un feu doux », note-t-il.
Il met aussi l'accent sur l'importance de l'expérience culinaire derrière les fourneaux. « Cela arrive souvent. Quand je travaille à l'étranger, j'arrive à communiquer tout de suite avec les chefs locaux du pays hôte. Il suffit d'un geste ou d'un regard. C'est comme si l'expérience culinaire était universelle », dit-il.

« Notre cuisine puise ses racines dans la médecine ayurvédique qui guérit le corps et l'âme, par exemple le gingembre, le cumin et beaucoup d'autres ingrédients ont des vertus médicinales », relève également de son côté l'ambassadrice d'Inde en réponse à la question de savoir ce qu'il faut retenir de la cuisine indienne, à part ses riches piments.
« L'année dernière, le festival s'est tenu durant une journée entière. Nous avons eu 800 réservations pour 300 places disponibles. C'est pour cette raison que nous avons décidé cette année de l'étaler sur cinq jours », indique-t-elle encore.

L'année prochaine, Mme Nayar compte organiser le Festival culinaire indien à Beiteddine, lors du festival, donnant ainsi l'occasion à de nombreux libanais de connaître les mets de son pays.
D'autres activités organisées et patronnées par l'ambassade d'Inde figurent à l'agenda beyrouthin : ce vendredi 2 octobre, une conférence sur la pensée du Mahatma Gandhi se tiendra à 17 heures à la Lebanese American University ; jusqu'au 17 octobre prochain, une exposition d'artistes indiens, peintres, photographes et sculpteurs se tiendra au Beirut Exhibition Center au Biel.
Jusqu'à la fin de l'année, des cours de yoga, de danse traditionnelle indienne et de Bollywood dance seront donnés, respectivement les lundis, mercredis et vendredis, à l'ambassade d'Inde, située à la rue Ibrahim Abdel Aal, à Hamra.

Le Festival de la gastronomie indienne en est à sa seconde édition. L'événement a été lancé à l'initiative de l'ambassadrice d'Inde au Liban, Anita Nayar, qui œuvre très activement depuis son arrivée à Beyrouth, il y a un peu plus de deux ans, à faire connaître aux Libanais la culture de son vaste pays.Pour ce festival, Mme Nayar a invité deux chefs cuisiniers de New Delhi à...

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