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Lifestyle - Hot(on)line

J’aime ne pas aimer

Pendant des années, sur Facebook, on a liké. Une photo, une phrase, un ami, une ville. Même une injustice. Un décès. On s'est juste contenté d'apprécier en cliquant sur le bouton, le pouce levé. Mark Zuckerberg a annoncé il y a quelques jours que son réseau social allait tester l'installation d'un bouton Je n'aime pas pour donner l'occasion aux utilisateurs non pas de juger négativement un post, mais plutôt de montrer leur empathie face à certains événements dramatiques qui se passent dans le monde. Ce dernier fonctionnerait de la même manière que le J'aime déjà utilisé sur Facebook. « Tous les moments ne sont pas de bons moments, a précisé le PDG du réseau social. Si vous partagez quelque chose de triste, comme un contenu à propos de la crise des réfugiés ou à propos du décès d'un proche, il est difficile d'aimer cette publication. Je pense qu'il est important de donner plus d'options à nos utilisateurs. » Zuckerberg a précisé que ce nouveau bouton serait d'abord testé, avant d'envisager une implémentation générale bien que, il y a moins d'un an, Facebook annonçait qu'il ne prévoyait pas de bouton Je n'aime pas. Mais lorsque, fin 2014, la photo d'une fillette décédée est likée par un très grand nombre de personnes, le réseau social de Mark Zuckerberg a dû s'excuser auprès du père, visiblement choqué. Pareil pour les décès et autres événements tragiques, likés pour partager sa peine, ce qui semble très ambigu, voire déplacé. « Nous ne voulons pas transformer Facebook en un forum où les gens votent pour ou contre les publications des gens », a encore précisé Zuckerberg, une allusion au système du site de partage Reddit. « Cela ne semble pas être le genre de communauté que nous voulons créer : vous ne voulez pas passer par le processus de partager un moment important de votre journée et que quelqu'un le descende. » Aucune date de sortie n'a été annoncée, mais « cela devrait arriver prochainement », le processus étant très compliqué.

Pendant des années, sur Facebook, on a liké. Une photo, une phrase, un ami, une ville. Même une injustice. Un décès. On s'est juste contenté d'apprécier en cliquant sur le bouton, le pouce levé. Mark Zuckerberg a annoncé il y a quelques jours que son réseau social allait tester l'installation d'un bouton Je n'aime pas pour donner l'occasion aux utilisateurs non pas de juger...

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