Alors que la présidentielle est suspendue, le débat s'étant une nouvelle fois figé sur la candidature du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, le seul terrain susceptible de sortir de sa torpeur reste l'exécutif.
Sans une garantie du maintien du brigadier Chamel Roukoz au sein de l'institution militaire (pour compenser la décision prise de reporter le départ à la retraite du commandant en chef de l'armée), l'exécutif ne pourra être débloqué. Des différentes formules envisagées pour reculer le départ à la retraite de Chamel Roukoz, une seule a été retenue (et définitivement, semble-t-il) par le député Walid Joumblatt, chargé de trouver une issue à cette polémique : pourvoir à trois postes vacants au sein du conseil de commandement (des postes qui doivent être remplis par des généraux de brigades), dont l'un reviendrait à Chamel Roukoz (ce qui nécessiterait son avancement). Lors de la longue réunion qui s'est tenue mardi après la séance de dialogue, au bureau du président de la Chambre, le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, avait opposé à cette formule un refus catégorique, étant peu convaincu de sa régularité.
Sans s'assouplir, cette position du Futur s'est précisée hier dans le sens que « toute formule sur le statut du brigadier Chamel Roukoz serait acceptable, tant qu'elle est approuvée en Conseil des ministres, et selon le mécanisme constitutionnel de prise de décision, c'est-à-dire par un vote aux deux tiers », a souligné le député Ahmad Fatfat à L'Orient-Le Jour. « L'objectif est d'aboutir à un compromis général pour réactiver l'exécutif », a-t-il ajouté. Sachant que le Courant patriotique libre (CPL) avait lui-même (sans le déclarer officiellement) lié la relance de l'action du gouvernement au réajustement des nominations des hauts gradés de l'armée, cette position du Futur pourrait s'expliquer par la volonté d'obtenir du CPL un engagement clair et officiel sur le mécanisme de fonctionnement de l'exécutif, de manière à circonscrire, le cas échéant, le risque d'un nouveau blocage du gouvernement.
Mais c'est un refus radical des avancements au grade de général de brigade que continuent d'afficher les ministres relevant de l'ancien président de la République, Michel Sleiman, et avec eux les ministres du parti Kataëb.
La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, a relevé que la recherche de moyens de reporter le départ à la retraite de Chamel Roukoz est non seulement irrégulière, mais surtout inutile. « Le ministre de la Défense peut toujours décider du rappel d'un officier à la retraite. Pourquoi opter pour l'avancement du général Roukoz, alors que cela n'a pas été fait pour ses pairs, notamment les généraux Mohammad Kheir et Edmond Fadel ? » s'est-elle interrogée hier, dans un entretien à l'agence al-Markaziya.
Les chances d'un consensus sur les nominations semblent faibles. Il est prévu que le Premier ministre convoque une réunion du Conseil des ministres à son retour de New York et avant la date du départ à la retraite du brigadier Roukoz, le 17 octobre. « Si aucun accord n'est obtenu sur les nominations, le Premier ministre a le droit de soumettre ce point au vote des ministres, en dehors de l'ordre du jour », a souligné le ministre Rachid Derbas à La Voix du Liban, avec cette précision, importante : « En cas de recours au vote pour entériner la décision, le mécanisme adopté s'appliquera automatiquement à toutes les réunions ministérielles qui suivront. »
Les nominations sécuritaires permettraient donc une relance de l'exécutif sur des bases solides. Mais seront-elles durables ?
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commentaires (5)
Quand un irrésistible (h)Amer-orangiste aigri mahééék, affirme que son "beau"-fils pourra s’emparer de Yârzéh et de sa Campagne alentour à condition qu’il n’empêche pas l’Âhwajéh de s’emparer de Bääbdâh-Palais, qu’est- ce que, yîîîh, cela signifie ? Rien, sinon que cet Ähwajéh abandonnera bien Yârzéh à ce "beau"-fils, si celui-ci laisse bien l’Âhwajéh disputer ce même Palais au Chef boSSfaïr-amer et bigaradier. Voilà l’agréable perspective qu’ouvre cet impossible orangiste aigri, et bien sûr (h)Amer. Quant à l’amour du chef-boSSfèèèr pour son Châââmèl, épris qu’il est de ses étoiles galonnées, il suffit de citer son acolyte à ce "bel" orangiste style (h)Amer, l’inénarrable l’autre "pur" béssîîîl : "Oui, il est temps que le temps de Châââmel vienne, et dans quelque temps on ne devra + traiter avec cet Ähwajéh que sur notre montiCule de Râbïyéh." ! Il ne reste ainsi à un futur, Printanier et Sain mont-libanais qu’1 unique alternative : ou bien la sûre ineptie bossféràrieNique sous cette "direction" bigaradiste déferlera sur lui telle un Khamsîne, ou bien il doit rétablir son intégrité totale en tant que République du Grand-Liban ; plaçant de la sorte entre lui-même et ce népotisme archaïque Oriental 1 rempart d’1 à 2 millions de héros Sains Cédraies éhh libanais. Gagnant ainsi le + de temps possible pour reprendre haleine, et ré-accomplir sa magnifique régénération Printanière tant attendue si Cédraie et si bénie. Et à bas, yâââï, toutes les "âmes" Malsaines orangistes !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
08 h 54, le 25 septembre 2015