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Liban

Harb déplore les réunions en marge du dialogue national

Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a déploré hier que « certains aient recours à des dialogues latéraux en marge de la troisième séance du dialogue national hier, auxquels nous n'avons pas pris part ».
M. Harb faisait allusion à la réunion subsidiaire qui a regroupé mardi les représentants du 8 Mars, ainsi que Walid Joumblatt et Fouad Siniora durant deux heures de temps après la fin de la séance de dialogue.
Dans un entretien à la Voix du Liban, 100.5, M. Harb a indiqué que « rien de ce sur quoi ils peuvent s'accorder ne nous oblige ». « Seul nous oblige ce sur quoi nous nous entendons tous, réunis, et non ce que décident d'autres que nous à notre place, même si nous avons un allié parmi eux », a-t-il noté.
« La représentation au cours de ce dialogue latéral n'était pas bonne. Le fait que nous en soyons absents, et que nous soyons absents des solutions bloque la solution », a ajouté Boutros Harb.
« Poser le problème de cette manière est faux et menace l'existence et l'avenir de l'armée, ainsi que la hiérarchie et la discipline en son sein, ce qui pourrait porter atteinte à l'armée, ce que nous ne pouvons avaliser », a-t-il souligné.
« Notre priorité à la table de dialogue reste la présidence de la République, mais il pourrait être opportun de tenter de s'entendre sur d'autres sujets à même de faciliter l'étude de la clause portant sur la présidentielle », a par ailleurs indiqué le ministre des Télécoms.
« Ce qui est fixe et certain, c'est que notre camp politique refuse de retarder le débat sur le dossier présidentiel, qui constitue la porte d'entrée à toutes les solutions liées aux autres dossiers. En cas d'entente sur la présidence de la République, le gouvernement actuel sera démissionnaire et, partant, le président élu formera un nouveau cabinet. La loi électorale ainsi que l'élection d'une nouvelle Chambre s'inscriront alors dans l'ordre des choses », a poursuivi M. Harb.
Et d'ajouter : « À la lumière de ce que nous avons vu hier, nous faisons du surplace. Nous ne pouvons pas empêcher, cependant, le débat qui se déroule à la table de dialogue. L'on ne peut figer les séances de dialogue en attendant leur résultat. C'est pourquoi nous avons demandé que les séances se déroulent successivement. Le président Berry a œuvré dans ce sens et a fixé trois séances successives qui pourraient être déterminantes », a-t-il ajouté.

Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a déploré hier que « certains aient recours à des dialogues latéraux en marge de la troisième séance du dialogue national hier, auxquels nous n'avons pas pris part ».M. Harb faisait allusion à la réunion subsidiaire qui a regroupé mardi les représentants du 8 Mars, ainsi que Walid Joumblatt et Fouad Siniora durant deux heures de temps après...
commentaires (2)

TOUTE RÉUNION OU DIALOGUE PARALLÈLE QUI SERVIRAIT L'ENTENTE DURANT LE DIALOGUE PRINCIPAL EST LA BIENVENUE...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 22, le 25 septembre 2015

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Commentaires (2)

  • TOUTE RÉUNION OU DIALOGUE PARALLÈLE QUI SERVIRAIT L'ENTENTE DURANT LE DIALOGUE PRINCIPAL EST LA BIENVENUE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 22, le 25 septembre 2015

  • Harb a déploré que "certains aient recours à des dialogues latéraux auxquels nous n'avons pas pris part." ! Il faisait allusion à la réunion qui a regroupé le 8 Mars, ainsi que Joumblatt et Siniora après la fin de la séance de dialogue. Il a indiqué que "rien de ce sur quoi ils peuvent s'accorder ne nous oblige. Seul nous oblige ce sur quoi nous nous entendons tous, réunis, et non ce que décident d'autres que nous à notre place, même si nous avons un allié parmi eux." ! Ou, quand Botross se réveille !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 40, le 24 septembre 2015

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