La France, qui participe depuis un an à la coalition contre le groupe Etat islamique en Irak, a lancé il y a quelques jours des opérations aériennes de reconnaissance au-dessus de la Syrie, ce qu'elle s'était interdit jusque-là, par crainte que cela ne profite au président syrien, Bachar el-Assad. Paris a même annoncé mercredi qu'il effectuera "dans les prochaines semaines" ses premières frappes aériennes contre l'EI. "Aujourd'hui Daech (acronyme arabe de l'EI) a progressé de telle sorte qu'elle menace à la fois l'Armée syrienne libre et la résistance syrienne dans la région d'Alep mais aussi, derrière l'axe Damas-Homs, le Liban s'il arrivait à percer cette ligne", avait expliqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le jour même, le président François Hollande a invoqué en Conseil des ministres "le principe de la légitime défense" pour justifier ces éventuelles frappes.
Alain Marsaud, député du parti Les Républicains (droite), commente ces développements dans des déclarations à notre partenaire France 24.
L'interview de notre partenaire France 24
commentaires (4)
Et si c'étaient les Italiens.... ou les Corses ?!
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
09 h 53, le 18 septembre 2015