Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé mercredi que l'Iran aidait son régime militairement et économiquement dans la guerre dans laquelle la Syrie est plongée depuis plus de quatre ans.
"L'Iran se tient aux côtés de l'État syrien politiquement, économiquement et militairement. Quand nous disons militairement, cela ne signifie pas, comme l'affirment certains médias occidentaux, que l'Iran envoie son armée ou des forces armées en Syrie. Ceci est faux", a-t-il dit lors d'un entretien accordé mercredi à plusieurs chaînes de télévisions russes.
Selon M. Assad, l'Iran "nous envoie des équipements militaires et bien sûr il y a un échange d'experts militaires entre la Syrie et l'Iran. Cela a toujours été le cas et il est naturel que cette coopération grandisse en état de guerre".
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Le chef de l'État syrien, qui a rappelé que les relations bilatérales avec la République islamique duraient depuis "trois décennies et demi", a souligné que le ferme soutien iranien "est essentiel dans cette guerre difficile et féroce". "C'est une alliance basée sur un grand degré de confiance et c'est pourquoi nous pensons que le rôle de l'Iran est important", a-t-il expliqué.
La Syrie a été le seul pays arabe à soutenir l'Iran dans sa guerre contre l'Irak entre 1980 et 1988. Depuis le début du conflit syrien en 2011, Téhéran s'est toujours tenu aux côtés de Damas.
Fin juin, l'agence officielle iranienne Irna avait annoncé que trois Iraniens avaient été tués en Syrie dans des combats contre le groupe jihadiste État islamique (EI). La presse iranienne rapporte régulièrement la mort de combattants tués en Syrie et en Irak, présentés comme des "volontaires" partis défendre les lieux saints chiites dans ces deux pays.
Bachar el-Assad a par ailleurs affirmé qu'il ne quittera le pouvoir que si le peuple le lui demande et certainement pas sous la pression occidentale. "Le président arrive au pouvoir par la volonté du peuple lors d'élection, et s'il part, il part parce que le peuple le demande, pas par la volonté des Etats-Unis, du Conseil de sécurité de l'Onu, de la Conférence de Genève ou du Communiqué de Genève (le texte signé par les puissances mondiales appelant à une transition en Syrie, ndlr)" a-t-il lancé. "Si le peuple veut que le président reste, le président reste. Dans le cas contraire, il doit immédiatement démissionner."
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commentaires (7)
Le petit Hitler a fait cette déclaration à un journal russe : "Bachar el-Assad ne partira que si le peuple le lui demande" Ou est son peuple ? La moitié de la population syrienne en exil, le quart de la population restée sur place est contrôlé par les "rebelles" et Daech, il lui reste à peine un quart de la population sous son ses ordres, Qui peut imaginer un instant qu'un seul syrien oserait lui demander de partir !!!! Ce petit Hitler raconte n'importe quoi et fanfaronne
FAKHOURI
16 h 15, le 16 septembre 2015