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Moyen Orient et Monde - crise

Poutine : Si la Russie ne soutenait pas la Syrie, le flot de réfugiés serait encore plus important

Assad appelle l'Europe à arrêter de « financer le terrorisme ».

Le président russe Vladimir Poutine a de nouveau appelé à une coalition contre l’EI, qui inclurait la Syrie et l’Irak. RIA Novosti/Mikhaïl Klimentyev/AFP

Le président russe Vladimir Poutine a défendu hier sa stratégie de soutien au régime du président syrien Bachar el-Assad en réponse aux accusations de Washington concernant un déploiement récent de matériel militaire et de soldats russes dans le nord de la Syrie. « Nous soutenons le gouvernement syrien dans sa lutte contre l'agression terroriste, nous lui avons proposé et nous continuerons de lui offrir une aide militaire technique », a déclaré M. Poutine à Douchanbe, faisant référence aux contrats de livraison d'armements signés avec Damas.
De même, Vladimir Poutine a de nouveau appelé à une coalition contre l'organisation État islamique, qui inclurait la Syrie et l'Irak. « La priorité aujourd'hui est la nécessaire union de nos forces contre le terrorisme. Sans cela, il est impossible de résoudre d'autres problèmes urgents, comme le problème des réfugiés », a-t-il déclaré. « Si la Russie ne soutenait pas la Syrie, alors la situation dans ce pays serait encore pire qu'en Libye et le flot de réfugiés serait encore plus important », a affirmé M. Poutine.
Même son de cloche pour Bachar el-Assad, qui a estimé, dans une interview aux médias russes dont des extraits ont été diffusés hier, que la crise des migrants en Europe ne pouvait être résolue que par la lutte contre le terrorisme. « La question n'est pas de savoir si l'Europe accepte ou non les réfugiés. Il faut absolument résoudre ce problème à la source. Si l'Europe se soucie réellement du sort des réfugiés, alors qu'elle arrête de soutenir les terroristes », a déclaré M. Assad, selon des propos retransmis en russe par la télévision RT. « Si vous demandez à n'importe quel Syrien ce qu'il veut aujourd'hui, sa première réponse sera la sécurité et la stabilité pour tous », a-t-il poursuivi. « Nous devons poursuivre le dialogue au nom de la recherche d'un consensus, mais nous ne pouvons pas obtenir de réels succès tant que des gens meurent, tant que le bain de sang continue et tant que les gens ne se sentent pas en totale sécurité », a poursuivi le président syrien.

Le président russe Vladimir Poutine a défendu hier sa stratégie de soutien au régime du président syrien Bachar el-Assad en réponse aux accusations de Washington concernant un déploiement récent de matériel militaire et de soldats russes dans le nord de la Syrie. « Nous soutenons le gouvernement syrien dans sa lutte contre l'agression terroriste, nous lui avons proposé et nous...

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