Ils sont tombés sous le charme d'un spectacle. Ils ont été déçus par un autre. Ils ont rechigné sur les prix « exorbitants ». Ils rêvent de revivre la magie d'Untel. Ils exigent une meilleure organisation. Ils veulent des étoiles, de grands artistes. Et que, grosso modo, le ballet de ces festivités soit mieux orchestré. À leurs récriminations, les présidents de festivals répondent en chœur : les artistes qui viennent au Liban sont ceux qui ne sont pas motivés par un cachet. Ils viennent pour la « sensibilité du lieu », pour la « culture » et même pour l'art culinaire. Des festivaliers témoignent.

• Ilik ya Baalbeck est le spectacle qui a rendu hommage à Baalbeck, au Liban, et qui a pu réunir des artistes et des poètes libanais de dimension universelle. Un événement culturel sublime et grandiose. Un spectacle inoubliable!

Claude Hayek

• Ma plus grande déception a été le Festival de Batroun avec le concert de Charles Aznavour. Très mal organisé et les billets trop chers.
« Bar Farouk » à Beiteddine était par contre génial. Sauf que les spectateurs ne se sont pas retenus de fumer (même des cigares), même lorsqu'on le leur a demandé gentiment.

Leila Zahed

• Mon épouse et moi avons eu l'occasion d'assister à de nombreux festivals cet été. Et nous en avons gardé de bons souvenirs, en dépit d'un sentiment général de déception. Ilik ya Baalbeck se distingue du lot : majestueux, pur, bien pensé et professionnel.

Zahi Eid

• Immanquablement, c'était le spectacle musical de « Bar Farouk » à Beiteddine, une pièce musicale qui remonte le temps pour nous replonger dans les merveilleuses années festives du Liban, présenté par d'excellents acteurs, danseurs et chanteurs, tous « made in Lebanon ». Cette magnifique pièce se jouait dans la cour intérieure du palais de Beiteddine, lieu splendide chargé d'histoire. Un « plus » non négligeable.
Bravo aux organisateurs et merci au metteur en scène de nous avoir offert un pur moment de plaisir.

Lamia Sfeir Darouni

• À toi Baalbeck, à vous comité et organisateurs, qui avez maintenu ce festival malgré tout !

Marie-Hélène AUDI

• J'ai été très déçue par l'organisation du Festival de Batroun. Aznavour a donné une très bonne prestation mais pour rien au monde je ne remettrai les pieds dans ce festival. Des billets à 100 dollars et l'on ne voyait ni la scène ni les écrans. En plus de cela, nous étions entassés comme des sardines...

Nathalie Boueri

• Bien que n'ayant vu que le spectacle de Ilik ya Baalbeck , je peux témoigner de l'émotion que j'ai éprouvé lors de cette soirée magique et de grande qualité. Soirée en contraste avec la situation du pays bien sûr. Avec tous ces très grands artistes libanais réunis dans une production commune. Pour être complet, il ne manquait que notre grande diva Fayrouz ! Des choses à améliorer certainement... Espérons un document DVD pour revivre cette soirée.
Enfin, concernant la pléthore de festivals, je trouve que c'est une concurrence qui doit revenir assez cher aux municipalités. Où allons-nous ?

Charbel Matta

• La saison 2015 ? Elle a laissé des marques, c'est sûr. Ne serait-ce que ce sourire sur mon visage. Un sourire de plaisir mais aussi de fierté. D'appartenir à ce pays qui lutte, aussi, en musique.
Lançons une fleur à Ehdeniyat pour son affiche et ses températures fraîches. À Bécharré, qui a su attirer les regards par son organisation et son parrainage des artistes libanais par excellence... À Beiteddine où élégance et culture se marient. Des mauvaises surprises ? Les crises économiques, sociales et politiques !

Jihane Élias

• J'ai été déçue par le concert de Charles Aznavour ! La moitié des spectateurs a quitté au milieu du concert ! En plus, les prix étaient exorbitants.

Leila Matar

Je n'ai vu que « Bar Farouk ». Le public était nostalgique du Beyrouth d'antan, bon enfant. Surtout que cet été est « pourri ».

Liliane Masri

Beiteddine avec Kazem el-Saher ! Enrique Iglesias, aussi, à Ehdeniyat !! Le plus réussi des festivals est celui de Beiteddine !!!

Ilham C. Zrein

Festival de Batroun : un fiasco total. Les organisateurs n'ont pas su relever le challenge.

Zeina Boutros Badawi

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