Rechercher
Rechercher

À La Une - Drame

Le policier turc qui a retrouvé le corps du petit Aylan : "J'ai pensé à mon propre fils"

L'agent ne savait pas qu'il avait été pris en photo.

AFP PHOTO / DOGAN NEWS AGENCY

Le policier turc dont la photo, portant dans ses bras le petit Aylan, a fait le tour du monde, a déclaré dimanche avoir pensé à son propre fils lorsqu'il a retrouvé le corps du petit réfugié syrien sur une plage.

"Quand je me suis approché du bébé, je me suis dit +Mon Dieu, pourvu qu'il soit toujours en vie+", a déclaré Mehmet Ciplak à l'agence turque de presse Dogan. "Mais il ne montrait aucun signe de vie. J'étais effondré".
"J'ai un garçon de six ans, et lorsque j'ai vu cet enfant, j'ai pensé à mon propre fils et je me suis mis à la place de son père. Les mots ne peuvent pas décrire ce spectacle tellement triste", a-t-il ajouté. Le policier a indiqué ne pas savoir qu'il avait été pris en photo : "Je faisais juste mon travail", a-t-il dit.

Le corps du petit Aylan a été découvert mercredi dernier, gisant sur une plage de Bodrum. Face contre le sable, comme paisiblement endormi. La photo du petit garçon de trois ans a créé une onde de choc de par le monde. Le petit Aylan, son frère Ghaleb, âgé de cinq ans, et leur mère sont tous morts noyés en tentant de rallier depuis la Turquie l'île grecque de Kos, porte d'entrée vers l'Union européenne. Seul le père a survécu.
Après le naufrage qui a décimé la famille Kurdi, la police turque a arrêté jeudi quatre passeurs présumés, tous de nationalité syrienne.

 

Pour mémoire

Le père d'Aylan enterre sa famille : "A quoi me sert la solidarité du monde?"

"Mes enfants m'ont glissé des mains" : le père du petit Aylan raconte

 

Lire aussi
"J'ai fui la mort dans mon pays pour la retrouver en mer"

Pour certains Syriens, la clé de l’Europe passe par l’Arctique 

Le policier turc dont la photo, portant dans ses bras le petit Aylan, a fait le tour du monde, a déclaré dimanche avoir pensé à son propre fils lorsqu'il a retrouvé le corps du petit réfugié syrien sur une plage.
"Quand je me suis approché du bébé, je me suis dit +Mon Dieu, pourvu qu'il soit toujours en vie+", a déclaré Mehmet Ciplak à l'agence turque de presse Dogan. "Mais il ne...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut