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À La Une - liban

Le cerveau présumé d'un attentat anti-US en Arabie a été arrêté à Beyrouth

Les FSI ont arrêté le 8 août le Saoudien, Ahmed Ibrahim al-Mugassil, en provenance de Téhéran avec un faux passeport.

Le cerveau présumé d'un attentat ayant tué 19 soldats américains en 1996 dans l'est de l'Arabie saoudite a été arrêté il y a trois semaines à l'aéroport de Beyrouth avant d'être remis aux autorités saoudiennes. Photo d'archives.

Le cerveau présumé d'un attentat ayant tué 19 soldats américains en 1996 dans l'est de l'Arabie saoudite a été arrêté il y a trois semaines à l'aéroport de Beyrouth, avant d'être remis aux autorités saoudiennes, a indiqué jeudi un responsable sécuritaire libanais.

"Des agents des Forces de sécurité intérieure (FSI, police libanaise) ont arrêté le 8 août le Saoudien Ahmed Ibrahim al-Mugassil, en provenance de Téhéran avec un faux passeport. Il a été remis le lendemain aux autorités saoudiennes", indiqué ce responsable à l'AFP.

Selon le quotidien libanais al-Akhbar, les renseignements saoudiens, à la suite d'informations fournies par leurs homologues américains, ont alerté la police libanaise sur la date de l'arrivée de Mugassil. L'Arabie a demandé l'extradition du suspect dans les 12 heures qui ont suivi son arrestation.

Ahmed Ibrahim al-Mugassil est accusé d'avoir planifié, avec des complices, l'attentat au camion citerne piégé perpétré le 25 juin 1996 à Khobar, qui avait couté la vie à 19 soldats de l'armée de l'air américaine et blessé 372 autres, avait rapporté mercredi le quotidien à capitaux saoudiens Asharq al-Awsat.
L'attentat avait soufflé un bâtiment de plusieurs étages, où résidaient des militaires américains et avait également fait des dizaines de blessés parmi les Saoudiens et étrangers non américains.

Citant des responsables saoudiens, Asharq al-Awsat a indiqué que le suspect, qui s'était pendant longtemps caché en Iran, avait été repéré récemment au Liban. Ce Saoudien était considéré comme le chef de la branche militaire du Hezbollah al-Hijaz, lié à l'Iran, selon le journal.
La justice américaine avait conclu à la responsabilité de cette organisation dans l'attentat de Khobar mais les autorités iraniennes ont toujours nié tout lien avec l'attaque.

 

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