Le député Kazem Khair (bloc du Futur) dans une déclaration : « L'appel à la provocation et à la protestation contre la prorogation du mandat des chefs sécuritaires exprime des intérêts personnels familiaux, qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du pays ou des Libanais. (...) Ce mouvement de protestation ne mènera nulle part. Ce qu'a fait le ministre de la Défense visait à empêcher le vide dans l'armée, qui constitue le cran de sécurité pour tous les Libanais. Nous souhaitons que l'enthousiasme aouniste ne conduise pas au chaos dans la rue. Les accusations lancées par le général Aoun et les députés de son bloc contre le courant du Futur sont nulles et sans fondements. Qu'en est-il de la somme d'un milliard 200 millions de dollars qui ont été octroyés au ministre de l'Énergie, Gebran Bassil, à l'époque, pour assurer le courant électrique 24 heures sur 24 début 2015 ? »
L'ancien député Moustapha Allouche (bloc du Futur) à l'agence al-Markaziya : « Pourquoi accuser le Futur d'être derrière la décision ? Samir Mokbel est-il affilié au Futur ? Le souci du CPL est de faire pression sur le Futur pour faire croire que le problème est sunnito-chrétien et se gagner l'affection du public (...). Il a perdu, concrètement, sa chance de convaincre les autres qu'il est habilité à être président. C'est pourquoi il a lancé cette attaque contre toutes les parties (...). »
Le député Ahmad Fatfat (bloc du Futur) à La Voix du Liban 93.3 : « Je ne voterai pas pour le général Michel Aoun à la présidence de la République, même dans le cas où Saad Hariri et Samir Geagea souhaiteraient qu'il soit président. Nous voulons un président consensuel à l'instar de MM. Nabih Berry et Tammam Salam. La solution, c'est d'élire un président consensuel et ensuite organiser des législatives. Le vrai problème du général Aoun est avec ses alliés. Est-il possible qu'une décision sécuritaire comme la prorogation des mandats des chefs sécuritaires se fasse sans la couverture du Hezbollah ? Le Hezbollah est d'accord avec ce qui se produit en raison des changements régionaux. Nous n'avons aucune volonté de briser le général Aoun. »
Le député Mohammad Kabbara (bloc du Futur), dans une déclaration : « Michel Aoun accuse le gouvernement de corruption (...), alors qu'il assure une couverture à la corruption au sein du ministère de l'Energie, dont émane une odeur de vol, de marchandages et de partage du gâteau. Les Libanais, eux, aspirent à un pays fait de justice, de stabilité et de sécurité, et à des hommes d'États à même de les tirer de l'impasse, pas à un groupe de démagogues et d'imprudents qui souhaiteraient les plonger dans des confrontations avec leur armée dans la rue, sous la forme d'un suicide collectif (...). La tentative de M. Aoun de porter atteinte à l'armée et à son chef avec des menaces creuses lui ressemble, après qu'il se soit retrouvé hors de l'équation politique actuelle et future. Il faudrait le mettre en quarantaine politique avant que son avidité ne le mène à brûler la patrie. Heureusement que notre armée n'est pas fille de l'école imprudente et rancunière aouniste. Nous sommes certains que l'armée ne permettra pas à cet imprudent de badiner avec le sort de la patrie et que les Libanais savent qu'il est en train de rendre son dernier souffle politiquement. »
Le député Élie Marouni (Kataëb), à l'agence al-Markazia : « Le discours du chef du CPL était très affectif. Cela prouve que le général Aoun est dans une impasse politique. Il a lancé ses accusations ça et là à l'adresse de l'armée et des ministres. Puisque le cabinet est illégal et anticonstitutionnel, pourquoi les ministres aounistes ne démissionnent-ils pas ? Si la Chambre est illégale, pourquoi ses députés ne démissionnent-ils pas? Si le général n'obtient pas ce qu'il veut et ne réussit pas à placer celui qu'il veut à tel poste, cela signifie-t-il que les droits des chrétiens sont spoliés ? Résume-t-il à lui seul tous les chrétiens ? (...) Nous rejetons l'atteinte à l'armée et à son commandement. Cette institution est le dernier espoir pour sauver le Liban. Le général Aoun doit cesser de bloquer les institutions ».
L'ancien député Misbah Ahdab, chef du Rassemblement de la modération civile, dans une conférence de presse hier à Tripoli : « Dans toute la confusion qui règne, le général Aoun n'a vu que la prorogation d'un an du commandant en chef de l'armée, parce qu'elle ne s'accordait pas avec ses intérêts, alors qu'il fait partie d'une Chambre qui a prorogé son mandat intégral et d'un gouvernement au sein duquel il profite du partage du gâteau, et qu'il critique pourtant. Il dénonce la traîtrise et les vols (...), mais M. Aoun lui-même fait partie de ce régime qui gouverne le pays (...). S'il est honnête dans sa critique du régime, qu'il démissionne de la Chambre et du gouvernement. Sinon, ses propos ne sont que gesticulations contre le pouvoir et l'armée, en vue d'obtenir plus de privilèges. »
SI VOUS VOULIEZ ÊTRE IMPARTIAUX VOUS AURIEZ DÛ COLLECTÉ LES AVIS... NON SEULEMENT DES PARTISANS QUATORZISTES... MAIS AUSSI CEUX DES HUITISTES ! TROP DE RÉCLAMATIONS ET DE PROPOSITIONS DU GÉNÉRALISSIME PARAVENTISSIME SONT RAISONNABLES... MAIS... EN SA TACTIQUE ET SES ACTES IL A TORT !!! HÉROS DES BOYCOTTAGES... IL SE BOYCOTTE LUI-MÊME ET IL BOYCOTTE CEUX DE SON ENTOURAGE... SANS LE RÉALISER...
13 h 23, le 10 août 2015