Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Festival de Byblos

Gregory Porter, « when love was king »...

Les quelques heures de sommeil derrière eux n'ont pu empêcher Gregory Porter et ses musiciens de répandre sur Byblos leur inépuisable bonne humeur. Le public s'est rapidement laissé conquérir par cette énergie, et le chanteur de blues s'est senti dès le premier morceau, Painted on Canvases, « à la maison », dans un club de jazz de Harlem. Où il a fait voyager le public avec On my way to Harlem. Dans ce périple hautement jazzique, chaque note bleue trouve sa place. Les remarquables solos des musiciens (tout particulièrement ceux du saxophoniste) font frissoner l'audience. Qui peut s'empêcher de chanter No love dying face à tant de conviction et de passion, ou de danser sur place avec 1960 What ?

Porter and Co ont prouvé hier soir à quel point le Grammy Award obtenu en 2013 a été mérité. Le poids lourd du jazz se confie à L'Orient-Le Jour, quelques minutes avant sa montée sur scène. « Le travail de mes trois albums entre 2010 et 2013 a abouti à Liquid Spirit, qui contient à lui seul toute l'énergie que je cherche à diffuser. Cette force, je la puise surtout dans mon public. Les endroits où je me rends, les gens que je rencontre à travers le monde sont mon inspiration. » Tout est dit...
Les noms de ses pères (spirituels et musicaux) s'enchaînent : Marvin Gaye, Stevie Wonder, Nat King Cole... Et tout laisse à croire que le sien ne figurera pas loin du panthéon. Dans Musical Genocide, le jazzman fait comprendre qu'il n'accepte pas qu'on enlève l'âme de la musique. Si certains de ses morceaux sont remixés par les DJ en vogue, c'est à condition que « ceux-ci soient capables de laisser tout leur sens à mes paroles, car c'est ce qui compte. Opolopo, Claptone, ou Disclosure y sont parvenus ».
Finalement, le message de Gregory Porter est simple : « C'est le respect mutuel. La simple règle de traiter les gens comme on aimerait être traité est aussi celle qui guide ma musique et ma vie. Ce message d'amour, aussi facile et romantique qu'il paraisse, est pour moi le vrai message. » Fidèle à ses paroles, il achève le concert avec When Love Was King, laissant le public ivre de notes bleues.

Les quelques heures de sommeil derrière eux n'ont pu empêcher Gregory Porter et ses musiciens de répandre sur Byblos leur inépuisable bonne humeur. Le public s'est rapidement laissé conquérir par cette énergie, et le chanteur de blues s'est senti dès le premier morceau, Painted on Canvases, « à la maison », dans un club de jazz de Harlem. Où il a fait voyager le public avec On my...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut