Rechercher
Rechercher

Liban - Palais Bustros

Bassil : Vous voulez nous ôter nos prérogatives en notre présence ?

Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil est revenu hier à la charge lors d'une conférence de presse sur les événements de jeudi dernier. Durant son intervention, il a pris soin de souligner que la cause qu'il défend est « constitutionnelle ».
« Il est de notre devoir d'expliquer à l'opinion publique ce qui s'est véritablement produit en Conseil des ministres ( ...) Nous avons délibérément voulu agir de la sorte devant les médias », a souligné Gebran Bassil qui a affirmé avoir été surpris par les propos du Premier ministre Tammam Salam avant la tenue du Conseil des ministres, lequel affirmait que « les articles à l'ordre du jour de la séance allaient être discutés n'en déplaise à certains réfractaires qui n'auront qu'à s'y opposer par écrit ».
M. Bassil a ajouté que n'ayant pas eu l'occasion de s'exprimer avant la séance, il a voulu répondre à M. Salam en début de Conseil « en se fondant sur les prérogatives qui nous sont octroyées par la Constitution ». Et d'ajouter : « Nous avons entendu des propos désobligeants tels que : nous allons vous jeter dehors. » « Cela n'est pas nouveau », a-t-il dit, rappelant que cette politique de « marginalisation » contre le Courant patriotique libre est la même « depuis 1990 ».
« Tout ce que nous revendiquons en Conseil des ministres est fondé sur le texte de la Constitution. L'article 62 octroie au Conseil des ministres l'exercice des pouvoirs du président de la République à titre intérimaire », a affirmé M. Bassil, ajoutant : « Est-ce qu'il y a une polémique autour de cette disposition ? Non. » Il a poursuivi en rappelant que « c'est en se fondant sur cet article qu'un mécanisme de prise de décision a été adopté lorsque la vacance présidentielle a eu lieu », parce que les ministres sont dépositaires du mandat du président de la République dans ce cas précis. « À chaque prise de décision, le Premier ministre prenait soin de rappeler : ici nous agissons en tant que ministres, ici nous endossons le rôle de président par intérim, a dit le ministre des AE, ce qui signifie que nous avons les deux qualités. » « En se fondant sur cela, le Premier ministre nous envoyait l'ordre du jour tantôt 48 heures à l'avance, tantôt 96 heures à l'avance lorsque nous endossions le rôle du président de la République », a-t-il ajouté avant de s'insurger contre le désir de certains de refuser le droit du président de la République « de retirer ou de changer certains articles à l'ordre du jour, comme si ces prérogatives n'étaient que de simples donations » et non un pouvoir octroyé par la Constitution.
« Vous voulez nous ôter nos prérogatives en notre présence? » s'est insurgé Gebran Bassil, rappelant que le Premier ministre avait auparavant insisté sur le consensus requis pour toute décision gouvernementale.
« Si nous nous opposons à une quelconque décision, on nous accuse de bloquer le processus. On veut nous jeter dehors si nous n'approuvons pas toutes les décisions », a-t-il lancé.
Le chef de la diplomatie a par ailleurs accusé le camp adverse du 14 Mars de ne « plus vouloir d'une élection présidentielle. Ils ont un Premier ministre qui est en même temps président de la République. Pourquoi voudraient-ils donc élire un chef de l'État ? La vacance à la présidence leur convient ».
Selon lui, l'accord conclu jeudi et qui prévoit, entre autres, un prochain Conseil des ministres dans deux semaines, après la fête du Fitr, « ne veut pas dire que le problème est réglé ». « Nous maintenons nos positions et notre mobilisation populaire dans la rue. Nous avons vu que nos partisans sont toujours aussi enthousiastes et les droits que nous défendons sont ceux de tous les chrétiens, mais aussi de tous les Libanais. »

Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil est revenu hier à la charge lors d'une conférence de presse sur les événements de jeudi dernier. Durant son intervention, il a pris soin de souligner que la cause qu'il défend est « constitutionnelle ».« Il est de notre devoir d'expliquer à l'opinion publique ce qui s'est véritablement produit en Conseil des ministres ( ...) Nous...
commentaires (4)

Voici l’Archgendre qui remet le couvert. A l’ouïr, on est tenté de lui répliquer que du moment où l’on prend ses dires en main, on ne peut pas s’empêcher de rire et même de s’esclaffer. Mais, un de ces jours, promis juré, on espère qu’on les lirait ! Mais l’heure étant grave, on s’est donc astreint à juste les ouïr, ces déclarations. On y apprend que l’enfant de ce Boutron ignore encore que la majorité de ces Changementalistes sont Réformés comme tous ceux boSSféràrienisés. Qu’il "pouvait comprendre" qu’on accepte des bigaradiers amers pareils face à lui, mais qu’il les préfère mutiques dès lors qu’on y parle de choses enfin "sérieuses" non boSSféràrieNiques orangistes. Et que lorsque des aussi fourbes que ces talus orangés se camouflent pour l’attaquer "sous couvert de réformés", il se défend, lui l’ébaubi pâmé. Ah !, cet "intellect" orange-amer qui lui fait tant de mal ! Le Beauf ne les rate donc pas, ces bouffons-là. Il en a même décelé 1 présence en Maronifornie ! D’où son alerte à propos de ces trublions oranges aigris. C’est incroyable qu’on leur donne de l’importance, surtout qu’il doit faire, lui, de la Politiiique avec subtilité, mahééék yâ hassértéhhh ? Incroyable donc qu’on les ouï, et leur permette de nuire au lieu de leur couper les micros grâce auxquels ils déblatèrent. Ah, ce grimpion qu’on se presse d’en rire, de peur d’en pleurer. On se dépêche donc d’en rire, et pas avec lui. Car "On peut rire de tout et de Rien, mais pas avec…. n’importe qui" ; like lui.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 10, le 11 juillet 2015

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Voici l’Archgendre qui remet le couvert. A l’ouïr, on est tenté de lui répliquer que du moment où l’on prend ses dires en main, on ne peut pas s’empêcher de rire et même de s’esclaffer. Mais, un de ces jours, promis juré, on espère qu’on les lirait ! Mais l’heure étant grave, on s’est donc astreint à juste les ouïr, ces déclarations. On y apprend que l’enfant de ce Boutron ignore encore que la majorité de ces Changementalistes sont Réformés comme tous ceux boSSféràrienisés. Qu’il "pouvait comprendre" qu’on accepte des bigaradiers amers pareils face à lui, mais qu’il les préfère mutiques dès lors qu’on y parle de choses enfin "sérieuses" non boSSféràrieNiques orangistes. Et que lorsque des aussi fourbes que ces talus orangés se camouflent pour l’attaquer "sous couvert de réformés", il se défend, lui l’ébaubi pâmé. Ah !, cet "intellect" orange-amer qui lui fait tant de mal ! Le Beauf ne les rate donc pas, ces bouffons-là. Il en a même décelé 1 présence en Maronifornie ! D’où son alerte à propos de ces trublions oranges aigris. C’est incroyable qu’on leur donne de l’importance, surtout qu’il doit faire, lui, de la Politiiique avec subtilité, mahééék yâ hassértéhhh ? Incroyable donc qu’on les ouï, et leur permette de nuire au lieu de leur couper les micros grâce auxquels ils déblatèrent. Ah, ce grimpion qu’on se presse d’en rire, de peur d’en pleurer. On se dépêche donc d’en rire, et pas avec lui. Car "On peut rire de tout et de Rien, mais pas avec…. n’importe qui" ; like lui.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 10, le 11 juillet 2015

  • ET... QUELLES SONT VOS PRÉROGATIVES GENDRISSIMO PARAVENTISSIMO ? QUE ET QUI REPRÉSENTEZ-VOUS ? DES PAROLES EN L'AIR... ON EN A ASSEZ !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 01, le 11 juillet 2015

  • ca me fatigue de commenter les elucubrations du gendre, et de toute la logique malsaine du 8 mars. Surtout un samedi matin. Je suis chretien et je prefere (de loin) avoir comme partenaire dans ce pays tammam salam plutot que gebran bassil. c'est dire!

    George Khoury

    07 h 00, le 11 juillet 2015

  • Apprentissage de démagogie et de populisme quand tu nous tiens !

    Halim Abou Chacra

    03 h 50, le 11 juillet 2015

Retour en haut