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Liban

« Le coup d’État politique contre la Constitution, un prélude à un coup d’État militaire ? » s’interroge Sleiman

Au cours de sa réunion hebdomadaire hier avec les membres de son groupe ministériel, l'ancien président de la République, Michel Sleiman, a une fois de plus déploré la paralysie des institutions constitutionnelles, invitant les députés à « se rendre au Parlement pour élire un président de la République plutôt que de suggérer des propositions anticonstitutionnelles ».
À l'issue de la réunion, le ministre Samir Mokbel a indiqué que « les discussions ont porté en détail sur les prochaines échéances relatives aux mandats des responsables sécuritaires, notamment ceux du chef d'état-major, du commandant en chef de l'armée, et du chef des services de renseignements, que nous n'accepterons de nommer qu'aux dates prévues pour leur départ ». Les échanges, selon M. Mokbel, ont également tourné autour de la situation gouvernementale et des obstacles empêchant la réunion du Conseil des ministres, lesquels « provoquent une paralysie dont l'impact négatif se ressent non seulement sur le plan politique, mais aussi au niveau économique ». Il a toutefois déclaré que « le président du Conseil, Tammam Salam, poursuit des concertations avec le chef du Parlement, Nabih Berry, et d'autres parties pour arriver à des solutions valables ».
Le ministre Hennaoui a précisé à ce sujet que « si les concertations n'aboutissent pas, le Conseil des ministres sera convoqué ». Et d'expliquer : « D'une part, les mécanismes constitutionnels permettent la réunion du gouvernement avec une majorité des deux tiers et, d'autre part, le principe du consensualisme se trouve respecté à travers les composantes religieuses et confessionnelles au sein du gouvernement. »
M. Sleiman a par ailleurs reçu le ministre d'État pour la Réforme administrative, Nabil de Freige, et le député Henri Hélou devant lesquels il a mis en garde contre « le coup d'État politique sur les principes constitutionnels les plus élémentaires », qui s'opère, selon lui, au moyen de « la paralysie de la présidence de la République et du Conseil des ministres et de l'exigence de nominations conditionnelles ». « Ce coup d'État serait-il un prélude à un coup d'État militaire ou à l'instauration d'un "Failed State" ? » s'est demandé l'ancien chef d'État.

Au cours de sa réunion hebdomadaire hier avec les membres de son groupe ministériel, l'ancien président de la République, Michel Sleiman, a une fois de plus déploré la paralysie des institutions constitutionnelles, invitant les députés à « se rendre au Parlement pour élire un président de la République plutôt que de suggérer des propositions anticonstitutionnelles ».À l'issue...
commentaires (3)

Ou, le soldat de la palisse....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 32, le 18 juin 2015

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Ou, le soldat de la palisse....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 32, le 18 juin 2015

  • PRÉLUDE À " LA MAINMISE " !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 01, le 18 juin 2015

  • Il est déjà là le "Failed State" avec des chefs et hommes politiques véritables énergumènes de........ Qu'ils aillent au diable. Khalas !

    Halim Abou Chacra

    05 h 13, le 18 juin 2015

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