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Liban - Intervention télévisée

Solennel, Salam se confie aux Libanais et rappelle qu’« élire un président est un devoir sacré »

« Certains ne se pressent pas pour sortir de l'impasse présidentielle, malgré les dangers que cette situation implique pour le Liban », a déclaré le chef du gouvernement, estimant que le blocage du pays est « parachevé ».

Tammam Salam lors de son apparition télévisée hier, retransmise sur toutes les chaînes locales. Photo Ani

Le Premier ministre, Tammam Salam, a adressé hier soir à la télévision un message solennel aux Libanais à l'occasion du premier anniversaire de la vacance à la présidence de la République, appelant à un consensus immédiat autour de la présidentielle.
« Le blocage successif du quorum des séances parlementaires de vote a mis le pays sur une voie politique et économique périlleuse », a indiqué M. Salam. Pour lui, il ne semble pas que toutes les parties réalisent le danger de la situation en cours ou ressentent le même degré de responsabilité à cet égard.
« La conjoncture actuelle a également abouti à un déséquilibre flagrant dans le travail des institutions constitutionnelles, qui sont la structure de notre système politique. Le blocage de la présidentielle s'est en effet répercuté sur le travail du Parlement, avec ce que cela signifie comme entraves à l'action de l'État et aux intérêts des Libanais, en plus de la possibilité de la perte de plusieurs projets financés par les institutions internationales », a-t-il ajouté. « À cela s'ajoute le fait que la productivité du gouvernement est au minimum, en raison des divergences et de l'incapacité des forces politiques à s'entendre autour des affaires essentielles », a-t-il expliqué, rappelant que la session ordinaire du Parlement prend fin dans quatre jours, ce qui « parachèverait le blocage ».
Ces propos constituent une réponse voilée aux quatre solutions proposées par le général Michel Aoun, pour mettre un terme à la vacance à la présidence de la République, notamment l'élection du chef de l'État au suffrage universel, les chrétiens étant appelés à voter au premier tour, ou l'organisation d'un référendum pour départager les candidats en lice. « Certains ne se pressent pas pour sortir de l'impasse présidentielle malgré les dangers que cette situation implique pour le pays », a déclaré le chef du gouvernement, dénonçant la « dégradation de l'image du Liban » qui apparaît comme un « État impuissant ».

Le consensus, seule solution
M. Salam a affirmé que nul ne peut remplacer le président élu par le Parlement et qu'il ne fallait pas s'adapter à la situation exceptionnelle qui prévaut dans le pays. « Le maintien de la vacance à la présidence affaiblit le système politique, mais menace aussi l'entité nationale. Cette vacance affecte de même le rôle du Liban comme pays de coexistence et de partenariat. De fait, l'application de la Constitution n'est pas un point de vue. C'est plutôt un devoir national sacré », a poursuivi M. Salam. D'après lui, il n'est plus acceptable que la vie politique reste en suspens et que les Libanais restent prisonniers de l'attente des résultats des guerres régionales. « Il faut parvenir à une entente pour sortir de la crise. Toute autre solution impliquant la victoire d'un camp sur l'autre générera une plus grande crise », a-t-il estimé.
M. Salam a ainsi affirmé que le devoir constitutionnel d'élire le président de la République rétablit le respect des mécanismes de l'action démocratique citée dans la Constitution et constitue un prélude au rétablissement politique et économique du pays.
Le chef de l'exécutif a enfin assuré qu'il poursuivra sa mission à la tête du gouvernement, dans le but de préserver les intérêts du Liban et des Libanais. S'exprimant sur le travail du Conseil des ministres, Tammam Salam a tenu à souligner que « le gouvernement a réussi à assurer sécurité et stabilité ». « Le fait que les pouvoirs du chef de l'État soient confiés au Conseil des ministres dans ce cas précis constitue une situation exceptionnelle », a-t-il toutefois confié.

Le Premier ministre, Tammam Salam, a adressé hier soir à la télévision un message solennel aux Libanais à l'occasion du premier anniversaire de la vacance à la présidence de la République, appelant à un consensus immédiat autour de la présidentielle.« Le blocage successif du quorum des séances parlementaires de vote a mis le pays sur une voie politique et économique...

commentaires (3)

Certains tombent, par institutionnalisme pur, dans des convulsions constitutionnalistes pures. N'hésitant pas de se faire révélateurs de "révélations pures" ! Mais qu’ils jettent un moment leurs regards sur la vie politique réelle dans ce bled-pays. En fait, dans la vie politique de ce patelin-machin, ils trouveront non seulement des "résistanciels puînés et des Printaniers avec leurs éhhh Libanais Cédraies ; mais aussi leur symbiose qui n'est sûrement pas 1 formule inerte mais 1 mouvement bien réel. Les "résistancielles" Malsaines de toutes obédiences ont produit cette glorieuse éhhh Printanière, et ces Printaniers Cédraies reproduisent nécessairement d’autres de ces Malsaines en même temps nouvelles. Pourtant cette équation, loin de lever les difficultés de la mouise institutionnelle désespérée actuelle comme se l'imaginent ces "Constitutionnels", a pour résultat une situation plus difficile et plus embrouillée encore. En changeant la base sur laquelle se fondent les rapports institutionnels si indigènes actuels, en anéantissant le mode constitutionnel hyper conFessionnel, sectaire, oriental et arriéré indigeste actuel, on anéantit non seulement ces 8 Malsaines, cette 14 Printanière et leur antagonisme, mais aussi leur symbiose et leur mouvement contradictoire interne : qui ne sont donc, ce changement et anéantissement, que l'équilibration réelle de ces "résistancielles" Malsaines et de la Cédraie éhhh Printanière en faveur, comme de bien entendu, de cette Saine dernière.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 11, le 27 mai 2015

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Commentaires (3)

  • Certains tombent, par institutionnalisme pur, dans des convulsions constitutionnalistes pures. N'hésitant pas de se faire révélateurs de "révélations pures" ! Mais qu’ils jettent un moment leurs regards sur la vie politique réelle dans ce bled-pays. En fait, dans la vie politique de ce patelin-machin, ils trouveront non seulement des "résistanciels puînés et des Printaniers avec leurs éhhh Libanais Cédraies ; mais aussi leur symbiose qui n'est sûrement pas 1 formule inerte mais 1 mouvement bien réel. Les "résistancielles" Malsaines de toutes obédiences ont produit cette glorieuse éhhh Printanière, et ces Printaniers Cédraies reproduisent nécessairement d’autres de ces Malsaines en même temps nouvelles. Pourtant cette équation, loin de lever les difficultés de la mouise institutionnelle désespérée actuelle comme se l'imaginent ces "Constitutionnels", a pour résultat une situation plus difficile et plus embrouillée encore. En changeant la base sur laquelle se fondent les rapports institutionnels si indigènes actuels, en anéantissant le mode constitutionnel hyper conFessionnel, sectaire, oriental et arriéré indigeste actuel, on anéantit non seulement ces 8 Malsaines, cette 14 Printanière et leur antagonisme, mais aussi leur symbiose et leur mouvement contradictoire interne : qui ne sont donc, ce changement et anéantissement, que l'équilibration réelle de ces "résistancielles" Malsaines et de la Cédraie éhhh Printanière en faveur, comme de bien entendu, de cette Saine dernière.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 11, le 27 mai 2015

  • IL A LA TREMPE D'UN VRAI HOMME D'ETAT ! CHOSE QUI MANQUE AU GOUPILIOTE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 09, le 27 mai 2015

  • Un grand homme d'Etat, débordant de dignité, le président du Conseil des ministres, Tammam Salam. Chapeau !

    Halim Abou Chacra

    05 h 55, le 27 mai 2015

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