Le président de la municipalité de Jounieh s’explique sur l’arrestation de cinq policiers locaux

Le président du conseil municipal de Jounieh, Antoine Ephrem, a donné hier, lors d'une conférence de presse, les détails de l'altercation qui a eu lieu le samedi 2 mai entre des membres de la police et des habitants de la ville et qui a fait quelques blessés légers qui ont porté plainte contre les agents municipaux. Ces derniers ont été arrêtés par les gendarmes puis libérés deux jours plus tard.
Mettant l'accent sur le rôle de la police municipale pour préserver la sécurité, et déplorant qu'« un agent soit battu et emmené en prison pour avoir appliqué la loi », M. Ephrem a raconté qu'un citoyen a garé sa voiture sur un trottoir et bloqué la circulation sur la route principale. « Il a ensuite refusé de déplacer son véhicule et a insulté les gendarmes avant d'être rejoint par ses proches », a-t-il poursuivi.
« L'altercation a ensuite dégénéré en bagarre et un des policiers a été battu. Une femme a reçu des coups et a porté plainte contre la police de Jounieh, mais les enregistrements des caméras montrent que les gendarmes ne sont pas responsables de cet incident », a-t-il poursuivi.
« Nous avons été surpris de voir que cinq policiers municipaux ont été arrêtés sans que les autres parties, responsables de l'incident, ne soient jugées », a ajouté M. Ephrem. Il a assuré avoir payé personnellement les frais d'indemnisation pour accélérer la libération des détenus.