Raymond Gebara, un artisan de l’identité culturelle du Liban

De nombreuses personnes ont rendu hommage à la mémoire de Raymond Gebara, ténor de l'âge d'or du théâtre libanais, décédé mardi à 80 ans, après une longue lutte avec la maladie.
Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a ainsi estimé que le Liban a perdu « une figure influente du théâtre libanais et un brillant journaliste ». « Le Liban perd l'un des artisans de son identité culturelle et artistique », a renchéri le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a quant à lui salué la mémoire « d'une grande valeur artistique et humaine », « une parole libre qui n'avait d'égard que pour la vérité ». L'ancien président de la République, Michel Sleiman, a de son côté rendu hommage à « un grand » du Liban, affirmant qu'avec le « retour » de Raymond Gebara à son « domicile céleste les Libanais sont de plus en plus attachés à lui ».
Télé-Liban a connu son âge d'or sous la direction de Raymond Gebara, a par ailleurs souligné le syndicat des employés de la chaîne nationale. Dans un communiqué, il s'est engagé à « garder son legs et à œuvrer pour que la chaîne soit à la hauteur de ses aspirations nationales ».
Le département culturel des Forces libanaises a souligné que Raymond Gebara « a toujours rêvé de la résurrection du Liban », alors que le supérieur du collège de La Sagesse à Achrafieh, le père Issam Ibrahim, a salué la mémoire « d'un des grands élèves fidèles au collège ».