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Liban

Hale à « L’OLJ » : Je suis impressionné par le dynamisme des femmes libanaises

David Hale : L’égalité des sexes, une « priorité » de la politique extérieure de Washington.

Dans le sillage de la Journée internationale de la femme, l'ambassade des États-Unis à Beyrouth a invité des personnalités libanaises emblématiques. Figures de la politique, des affaires, de l'éducation, d'organisations internationales ou nationales, ces dames, parmi lesquelles l'ancienne députée Nayla Moawad et la journaliste May Chidiac, ont répondu présent pour témoigner de leur optimisme face à l'évolution de la situation de la femme au Liban.
C'est avec sobriété que l'ambassadeur David Hale a accueilli le défilé d'une centaine de femmes libanaises sur le perron de sa chancellerie, mardi 10 mars. « Nous sommes entourés de femmes extraordinaires qui se sont battues pour l'égalité des droits, qui sont aussi les leaders d'aujourd'hui et de demain », a-t-il annoncé devant l'assemblée largement féminine. « Celles-ci ont lutté pour ancrer l'idée que nous avons tous été créés de la même façon et cette égalité doit se traduire concrètement dans les droits. » L'égalité des sexes est, selon l'ambassadeur, « une priorité pour la politique extérieure américaine ». Cette égalité « doit être encouragée tous les jours », dit-il. L'ambassade travaille avec les partenaires libanais « pour promouvoir la participation des femmes à divers domaines – politique, éducatif, social et économique ».
En plus du lancement de « programmes d'échange et de parrainage », l'initiative de partenariat avec le Moyen-Orient aide les membres de la société civile à s'organiser, « à préparer les femmes dans la politique », « à produire des biens à la maison pour gagner des revenus indépendants », souligne le diplomate.
Interrogé par L'Orient-Le Jour, David Hale a avoué être « impressionné » par le « dynamisme des femmes libanaises ». « Il y a beaucoup de grandes leaders dans ce pays, poursuit-il. J'ai même eu l'honneur et le plaisir de devenir proche de certaines d'entre elles. Je pense que les opportunités sont là. Certes, il y a encore du chemin à parcourir et beaucoup d'objectifs à atteindre. Mais lorsque je vois, dans cette assemblée, des centaines de militantes toutes très impliquées dans ce qu'elles font, j'en suis certain, elles y parviendront. »
Les grandes priorités ? « L'éducation. » Un champ capital qui est « reconnu par les enseignants pour que les filles aient le même accès à l'école que les garçons ». « Le travail », également. « Nous nous assurons que les programmes d'assistance pour aider l'économie nationale bénéficient autant aux femmes qu'aux hommes. » Pour cela, l'ambassadeur précise travailler essentiellement et davantage avec la société civile libanaise, même s'il est important que les femmes politiques « soient vues comme des leaders ». Une coopération étroitement menée, « sans aucune distinction communautaire ».
En guise de conclusion, David Hale ajoute que « l'homme doit comprendre qu'aucun pays ne peut avancer tant que la moitié de la population est mise de côté. Les bénéfices économiques d'un État sont issus de l'égalité des sexes ».

Dans le sillage de la Journée internationale de la femme, l'ambassade des États-Unis à Beyrouth a invité des personnalités libanaises emblématiques. Figures de la politique, des affaires, de l'éducation, d'organisations internationales ou nationales, ces dames, parmi lesquelles l'ancienne députée Nayla Moawad et la journaliste May Chidiac, ont répondu présent pour témoigner de leur...

commentaires (4)

En effet, dans un certain sens....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 42, le 12 mars 2015

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • En effet, dans un certain sens....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 42, le 12 mars 2015

  • C'est bon mr hale lelouyah , restez en là , ne parlez surtout plus d'autres choses ! on vous aime comme ça !

    FRIK-A-FRAK

    14 h 16, le 12 mars 2015

  • HAY ! B3IID 3AN IL 3ARD !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 51, le 12 mars 2015

  • Les femmes sont dans l'ensemble très bien traitées et plus protégées (qu'on qu'on en dise) sur certains plans, qu'en Occident. Si le Liban ne peut avancer, ce n'est sûrement pas à cause d'un manque de droits accordés à une moitié de la population...

    NAUFAL SORAYA

    07 h 13, le 12 mars 2015

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