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Culture - Festival al-Bustan

Les sœurs Buniatishvili à quatre mains

Khatia Buniatishvili, une pianiste au zénith, donne la réplique à l'Orchestre de la jeunesse de l'Arménie,
mercredi 4 mars, à l'auditorium Émile Bustani, à 20h30.

Gvantsa...

Un nom si difficile à prononcer pour les Levantins mais un talent reconnaissable à des kilomètres... Avec un minois et une silhouette à faire pâlir de jalousie le plus photographié des mannequins. Et des concerts dont on se souvient comme d'une gourmandise divinement exquise. On parle bien sûr de Khatia Buniatishvili derrière les touches d'ivoire.
Pour ceux qui l'on applaudit en ces mêmes lieux, il est inutile de dire que c'est une date dans leur mémoire tant la prestation était à couper le souffle. Et voilà qu'elle revient avec un menu toujours captivant, alléchant, mêlant virtuosité, brio, lyrisme et un souffle éminemment russe, slave... En donnant d'abord la réplique à l'Orchestre de la jeunesse de l'Arménie, placé sous la direction de Gianluca Marciano, elle partagera ensuite le clavier avec sa sœur, tout aussi pianiste virtuose qu'elle, pour un concert à quatre mains.
Un petit rappel d'un parcours qu'on a déjà évoqué. À 28 ans, après une formation au Conservatoire de Tbilissi, elle peaufine ses études à Vienne. Et puis c'est l'envolée entre tours en Europe (Suisse, Luxembourg, Monaco France, Belgique Russie, Ukraine) et outre-Atlantique. De 2003 à 2012, elle n'a pas arrêté de récolter des prix dont le BBC Radio New Generation Artist et la médaille de bronze pour la compétition Arthur Rubinstein.
Sur CD, chez Sony, elle a enregistré des œuvres pour Liszt et Chopin.
Le vendredi 6 mars, sa sœur Gvantsa Buniatishvili la rejoint sur un même clavier. Moment très attendu que ce concert à quatre mains des sœurs Buniatishvili.
Née et formée pour une carrière de pianiste en Géorgie, à Tbilissi, Gvantsa Buniatishvili a depuis l'âge de quatre ans été la compagne de jeu au clavier de sa sœur Khatia. Amour partagé de la musique, mais surtout du clavier qui a conduit à une carrière à part entière. En solo ou en duo.
Depuis 1999, Gvantsa sillonne l'Europe (Autriche, Suisse, France – Salle Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées à Paris – la République tchèque... Autant d'étapes pour faire découvrir son talent et soulever l'enthousiasme du public et de la critique.
On retrouve par conséquent les sœurs Buniatishivili dans un menu pour piano, à quatre mains, incluant des pages de Mozart, Schubert, Czerny, Brahms et Liszt.

E. D.

Un nom si difficile à prononcer pour les Levantins mais un talent reconnaissable à des kilomètres... Avec un minois et une silhouette à faire pâlir de jalousie le plus photographié des mannequins. Et des concerts dont on se souvient comme d'une gourmandise divinement exquise. On parle bien sûr de Khatia Buniatishvili derrière les touches d'ivoire.Pour ceux qui l'on applaudit en ces mêmes...

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