Sejaan Azzi affirme vouloir protéger l’emploi des Libanais

Le ministre du Travail a justifié la nécessité de réguler la main-d'œuvre étrangère en général, et pas seulement syrienne, par le besoin de protéger l'emploi des Libanais. De nombreuses entreprises ont recours à des salariés étrangers pour faire des économies au détriment de l'intérêt national, a-t-il souligné. Tous les chômeurs libanais ne sont pas surdiplômés. Certains sont disposés à travailler dans la construction, dans l'agriculture, dans les services de protection... Il y en a qui sont prêts à occuper un poste de concierge », a-t-il déclaré.
« Je viens de recevoir une pétition signée par 36 maires de villages du sud du pays dont les populations souffrent de la concurrence de la main-d'œuvre syrienne », a ajouté Sejaan Azzi en appelant tous les secteurs à privilégier l'emploi de Libanais.
« L'objectif est louable, commente l'entrepreneur René Matta. Mais le problème dans le bâtiment en particulier est que le recours massif à la main-d'œuvre syrienne durant des années a entraîné la disparition des compétences libanaises dans ce secteur. »