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Culture - Initiative

Deir el-Qamar et Baakline entrent dans la danse

Maqamat se ramifie et Beit el-Raqs accueille dès aujourd'hui les férus de danse au Chouf. Mia Habis, danseuse et codirectrice de la compagnie Maqamat, évoque la naissance et l'objectif de ce projet.

Un lieu beau, spacieux, serein pour s’adonner à une discipline épanouissante.

Maqamat est une compagnie de danse qui a été fondée en 2002 par Omar Rajeh et qui s'est déployée en initiant, en parallèle, des projets œuvrant tous au développement et la consolidation de la danse contemporaine au Liban et dans la région. Aujourd'hui, Beit el-Raqs est une initiative qui se déroule entre deux espaces dans le Chouf, à Deir el-Qamar et Baakline.

Comment est né Beit el-Raqs ?
Le projet vise tout d'abord à créer pour grands et petits – et à l'extérieur de Beyrouth – un espace accessible et dynamique pour l'enseignement et l'entraînement à la danse. Par ailleurs, il a pour objectif d'offrir un espace qui pourrait accueillir des résidences d'artistes, dans un environnement calme et naturel, propice à la création, en dehors du brouhaha de la ville mais non moins proche puisqu'il se situe à 40 minutes de Beyrouth.

Quelles disciplines offre cet espace ?
Il s'agit de deux studios de danse qui offrent différents cours: danse contemporaine, dabké, classique, tango, hip-hop et yoga, avec des professeurs sélectionnés. L'un se trouve à l'Institut français de Deir el-Qamar, le second au cœur de la librairie nationale de Baakline, deux structures qui nous mettent ces espaces à disposition et avec lesquelles nous organisons des projets en partenariat.

 


Qu'attendez-vous exactement de ce projet ?
Beit el-Raqs s'inscrit dans la même lignée de projets que Maqamat a mis en place depuis 2002. Des projets qui favorisent les collaborations locales et internationales, et des échanges artistiques qui œuvrent au service du développement durable et solide de la danse contemporaine au Liban et dans la région, contribuant à l'enrichissement et la promotion de la création artistique dans le monde arabe.
Nous espérons que les personnes qui ont envie de cette discipline y trouveront un lieu de formation et de suivi, qui leur permettra de s'ouvrir à la culture de la danse et à la scène artistique en général. D'autre part, nous aimerions que cela facilite et encourage les artistes à enclencher des processus de création et à produire des œuvres artistiques.

Maqamat Beyrouth demeure. Y aura-t-il des allers-retours quant aux spectacles?
Maqamat reste certainement à Beyrouth où se dérouleront les différents projets de la compagnie: spectacles, Bipod, cours de danse....

Les résidences d'artistes seront-elles restreintes au Chouf ?
Au cours des dix dernières années, Maqamat a reçu de nombreux artistes en résidence à Beyrouth. Pour le moment, ces deux espaces nous permettent de les organiser au Chouf et nous pensons que cela représente une opportunité intéressante pour les artistes qui leur permettra d'être en contact avec une région tout aussi inspirante et enrichissante.

Maqamat est une compagnie de danse qui a été fondée en 2002 par Omar Rajeh et qui s'est déployée en initiant, en parallèle, des projets œuvrant tous au développement et la consolidation de la danse contemporaine au Liban et dans la région. Aujourd'hui, Beit el-Raqs est une initiative qui se déroule entre deux espaces dans le Chouf, à Deir el-Qamar et Baakline.
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