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Dernières Infos - Gaza

Une "invasion" de Rafah serait "intolérable", insiste le chef de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, écoute une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, au siège de l'ONU à New York, le 18 avril 2024. AFP / ANGELA WEISS

Une "invasion" de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où Israël a promis de mener une vaste opération terrestre, serait "intolérable", a insisté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant Israël et le Hamas à un "effort supplémentaire" pour une trêve.

"J'ai lancé aujourd'hui un appel très ferme au gouvernement israélien et aux dirigeants du Hamas pour qu'ils fassent un effort supplémentaire pour matérialiser un accord vital", a-t-il déclaré, reprenant les propos exprimés par son porte-parole plus tôt dans la journée après que le Hamas a dit avoir accepté une proposition de trêve. "C'est une opportunité qui ne peut pas être manquée. Une invasion terrestre de Rafah serait intolérable en raison de ses conséquences humanitaires dévastatrices et de son impact déstabilisateur dans la région", a insisté le secrétaire général devant la presse, en recevant le président italien Sergio Mattarella.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit lundi soir avoir accepté une proposition de trêve soumise par les médiateurs, après le début d'une opération israélienne d'évacuation de dizaines de milliers de personnes de Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant que le pays allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.

Après l'annonce du Hamas, l'armée israélienne a mené d'intenses bombardements sur l'est de la ville surpeuplée de Rafah, d'où les habitants avaient été exhortés à partir, selon l'AFP. "Les ordres d'évacuation d'aujourd'hui pour l'est de Rafah vont tout simplement augmenter la souffrance des civils. (...) Une évacuation massive de cette ampleur est impossible à faire de façon sûre", a déclaré lundi le porte-parole d'Antonio Guterres, Stéphane Dujarric à la presse. L'Unicef s'est de son côté alarmée du sort de quelque 600.000 enfants entassés à Rafah, menacés d'une "nouvelle catastrophe imminente".

Une "invasion" de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où Israël a promis de mener une vaste opération terrestre, serait "intolérable", a insisté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant Israël et le Hamas à un "effort supplémentaire" pour une trêve.

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